Les Chroniques de Lucullus n°665
Tupperware dans nos cuisines
Qui n'a pas de Tuperware dans sa cuisine? Qui n'a pas assisté à une démo Tupperware chez une amie?
Je pense que toutes et tous on a eu ce genre de boîte dans le frigo ou le placard.
Tupperware, emblème de la vente en démonstration vente, a été fondée en 1946 par Earl Tupper, inventeur du bol hermétique en polyéthylène. Comme tout vendeur il fait le choix d'écouler sa gamme dans des magasins mais aussi par des démonstrations chez les particuliers. Aussi étonnant que cela puisse paraître, c'est cette dernière méthode qui est la meilleurs. Seul Garry MacDodnald, vendeur en porte-à-porte, et Brownie Wise, démonstratrice à domicile, réussissent à tirer leur épingle du jeu. Tous deux travaillent pour Stanley Home, inventeur de la technique de démonstrtion vente à domicile. Earl Tupper renonce aux magasins et embauche Brownie Wise pour développer les réunions Tupperware.
Ca fera le succès de la société car la méthode permet à des femmes aux revenus modestes de les augmenter en organisant des réunions, tout en s'adressant à une clientelle elle même modeste. Pour développer le système la société offre aux hôtesses des récompenses souvent sous forme de produits de la marque.
L'image de la marque est si bien ancrée dans nos têtes que Tupperware est devenu un nom commun. Malheureusement l'aventure a une fin. En 2023 la société fait état de difficultés financières et en 2024 elle est déclarée en faillite. Mais un espoir renaît fin 2024. Cédric Meston, entrepreneur et créateur de HappyVore, a repris Tupperware France à une société belge qui en était le propriétaire. La société Tupperware étant en procédure de sauvegarde, il renégocie avec la société US les licences de plusiseurs pays européens (France, Belgique, Italie, Allemagne, Pologne). Il compte sur les 20.000 conseillers clientèle pour redynamiser la marque et espère un chiffre d'affaire de 100 millions d'euros pour la fin de l'année. On retrouve également la marque sur FaceBook mais surtout sur son site officiel" https://tupperware-eu.com/fr"
Sources : Challenge (Abonné), le Figaro, France24 et Wikipédia
Les plats cuisinés sont-ils des arnaques ?
L'association CLCV (Consommation, Logements, Cadre de vie) a testé 150 plats cuisinés frais ou surgelés entre 2020 et 2025 et a eu la désagréable surprise, pour 17 % d'entre eux, de découvrir que le principal ingrédient était de l'eau. Pour Selma Amimi, chargée d'études alimentation à la CLCV, les industriels utiliseraient l'eau pour gonfler les volumes vendus.
Mais ce n'est pas tout. On retrouve aussi du sucre ajouté dans 40 % des plats testés, également des additifs pour 30 % et de la viande déjà transformée dans 30 % des plats. Plus grave ce sont les quantités de sel, jusqu'à 4 grammes par préparation soit les 4/5 de la valeur maximale journalière recommandée par l'OMS.
Il n'y a pas que des points négatifs. Selon CLCV, 87 % des plats testés affichent le Nutri-Score. Le chiffre est d'ailleurs en progression. En 2020 seuls 37 % des plats présentaient un Nutri-score. Nutri-Score a fait évoluer son algorythme et note plus sévèrement les plats cuisinés. 66 % des produits qui l'affichent en 2025 sont moins bien classés que précédemment. Les hachis parmentier ou les tartiflettes sont majoritairement C. D’autres ont une note plus variable comme les moussakas, couscous, de B à C, ou encore les pâtes, de A à D.
l'évolution du Nutri-Score vient bien souvent de la modification des recettes. Moins de gras, de sucre ou de sel améliorent la note. Sur 60 plats testés en 2020, 13 ont supprimé l'apport de sucre (dextrose ou glucose). Concernant les additifs, l'étude fait apparaître un recul de 16 % des plats les utilisant. Le chiffre est de 13 % pour ceux utilisant des arômes. CLCV trouve toutefois ces efforts insuffisants.
CLCV demande donc aux industriels de s'engager dans la démarche Nutri-Socre et demande au gouvernement de le rendre obligatoire. CLCV souhaite que les industriels continuent à réduire l'usage des additifs, des arômes et des sucres ajoutés. De plus CLCV préconise l'usage de viandes fraîches ainsi que la diminution du sel et des acides gras saturés.
Cadre de référence de CLCV :
Un total de 150 références, disponibles entre le 14 et le 23 janvier 2025 sur le marché, a été collecté (dont 117 en magasin et 33 en ligne), parmi lesquelles 112 (74%) ont pu être comparées aux versions de 2020 à l'aide des données de l’Oqali (Observatoire de l'alimentation). La CLCV a enquêté dans dix enseignes : Aldi, Auchan, Carrefour, Coopérative U, Intermarché, Leclerc, Lidl, Monoprix, Picard, et Thiriet. Les enseignes de distributeurs spécialisés bio telles que Biocoop ou La vie claire proposent peu ou pas de plats cuisinés, ce pourquoi elles n’ont pas été retenues.
Source : France-Info, CLCV
Du rififi dans les eux minérales
La Loi prévoit que l’eau minérale naturelle doit être "pure à la source" sans aucun traitement et/ou action.
Cela fait plusieurs mois que l'affaire a été révélée. Nesté Waters utiliserait des filtres interdits sur ses sites vosgiens et gardois. La sanction est tombée. Nestlé a deux mois pour se mettre en conformité sous peine de perdre sa qulification d'eau minérale naturelle. Cela concerne les marques Perrier, Vittel, Contrex, Hépar.
Toutefois, il faut noter que Nestlé avait obtenu une dérogation en 2023 pour l'usage des filtres incriminés. Mais de nouvelles mauvaises analyses ont changé la donne, d'où la mise en demeure notifiée à la direction de Nestlé Waters pour remédier au plus vite à tout ceci. En effet, les filtres ont pour but d'assainir des eaux régulièrement contaminées par des bactéries et des pesticides, ce qui est interdit par la réglementation. Un arrêté en date du 15 avril avait ordonné le retrait des filtres à Vittel avant le 29 avril ainsi que l'utilisation de système de microfiltration. Nestlé avait à cette date l'obligation de présenter un plan d'action précisant les mesures prises pour se mettre en conformité avec la réglementation, et la mise en place d’une surveillance renforcée de la qualité de l’eau.
Les décisions prises s'appuient sur un rapport d'hydrologues agréés par le ministère de la Santé et ayant rendu un avis négatif concernant l'eau minérale Perrier à Vergès dans le Gard. Nestlé a deux mois pour se mettre en conformité au risque de perdre sa qualification d'eau minérale naturelle. La décision finale sera prise après avis du Conseil départemental de l'environnement et des risques sanitaires et technologiques (CoDERST).
Toutefois, aucun rappel de produit n'a été fait, Nestlé assurant que les produits en rayons sont conformes à la réglementation en vigueur. Une commission d'enquête parlementaire, dont le rapporteur est le député PS Alexandre Ouizille, rendra des résultats le 19 mai prochain.
Source : France-Info / Marie Dupin
Les rats taupiers sont une plaie pour nos agriculteurs
La prolifaration des rats taupiers ou campagnols terrestres en région Rhône-Alpes entraine des pertes importantes de production de foin ou d'ensilage. Il est extrêmement difficile de combattre cette prolifaration. Il faut savoir qu'un couple de campagnols peut donner naissance à une centaine d'individus par an.
Jusqu'à maintenant les agriculteurs utilisent un procédé chimique, le Ratron, selon des normes drastiques afin de ne pas nuire à la biodiversité. Un nouvel espoir se fait jour. Une machine révolutionnaire pourrait changer leur vie. Il ne s'agit pour le moment que d'un protype mais qui présente de nombreux avantages dont celui de ne pas utiliser de produits chimiques ni de détruire les prairies.
Elle utilise des disques qui s'enfoncent d'une dizaine de centimètres dans le sol et coupent les galeries et les nids des rats taupiers sans les tuer. Les disques ne retournent pas les prairies et leur conservent alors leur intégrité. Régis Brun animateur de la CUMA (Coopérative d’utilisation du matériel agricole) départementale des deux Rochers, en Haute-Loire explique que ce n'est pas une solution miracle mais que cela entrave considérablement la prolifration des campagnols.
La machine appelée Séradicale a fait l'objet de plusieurs années de recherche. Si elle permet de se passer de produits chimiques la démarche n'en est pas moins chronophage tout comme le piégeage. Pour le moment il s'agit d'un exemplaire unique d'une valeur oscillant entre 60.000 et 70.000 €. Elle sera mise en location aux agriculteurs en faisant la demande. Si cette demande venait à augmenter la mise en construction d'autres machines sera envisagée.
Source : France 3 régions / Elodie Brot-Monnier et Catherine Lopes
Un riz qui émet peu de méthane, c'est possible
La culture du riz est la 2ème source de production de méthane dans l'agriculture après l'élevage. La production de méthane par le riz représente 12 % de la production mondiale. Ce gaz est 80 fois plus puissant que le CO2 dans l'atmosphère. C'est du à la présence d'eau stagnante qui favorise l'apparition de bactéries méthanogènes.
Alors que la production mondiale de riz va augmenter pour pouvoir nourrir la population mondiale, une équipe mixte de chercheurs suédois et chinois a publié dans la revue Molecular Plant que les émissions peuvent être réduites de 70 %.
Concernant le riz, le méthane est produit par des micro-organismes, les archées, qui se nourrissent des exudats racinaires issus de la plante. Le phénomène est complexe alors je cite l'article :
"Les conditions de cette production par les rizières inondées restaient mystérieuses. En comparant deux variétés de riz qui montraient un fort dégagement du gaz ou pas, les chercheurs ont découvert qu’il était associé à la production dans le milieu par les racines d’une petite molécule, le fumarate. Le blocage par un inhibiteur, l’oxantel, de la fabrication enzymatique du fumarate a fait chuter le dégagement de méthane lié à la plante tandis que l’ajout de fumarate l’a stimulé."
"De plus, la variété à faible dégagement de méthane libérait aussi de l’éthanol au niveau de ses racines, molécule dont l’effet inhibiteur sur la production du gaz a aussi été constaté. Munis de ces deux critères, les chercheurs ont identifié des variétés associées à un faible dégagement de méthane qu’ils ont ensuite croisées avec d’autres connues pour leur rendement élevé en riz".
Les hybrides ainsi sélectionnés ont gardé leurs propriétés sur plusieurs années d'expérimentation en plein champ. Cette découverte ouvre le champ de possible pour à la fois réduire la production de méthane et assurer une demande de riz croissante. Mieux, les hybrides ont permis un doublement de la production à 8,96 t/ha là où la moyenne mondiale est de 4,7 t/ha comme le précise l'étude relayée par Advanced Science News.
Sources : Sciences et avenir / Pierre Kaldy , Challenge (abonné), Wedemain / Florence Santrot
Des cochons dans des immeubles
On connaît tous les porcheries industrielles, plus ou moins grandes. Les françaises ne sont pas les plus grandes d'Europe, pour autant je ne les cautionne pas mais que dire des nouvelles porcheries chinoises ?
Il s'agit d'immeubles gigantesques où 260.000 porcs sont engraissés. Ca se passe à Ezhou dans le centre de la Chine. L'immeuble fait 26 étages et il y a près de 10.000 cochons par étage qui sont déplacés dans d'énormes ascenseurs. Les journalistes ont eu des difficultés pour se renseigner et visiter cette tour. Ils se sont inscrits dans un colloque réservé aux producteurs de porcs, venus de toute la Chine pour se renseigner. La gestion de l'immeuble est réalisée depuis le rez-de-chaussée grace à des dizaines d'ordinateurs. Tout y est surveillé très étroitement.
Selon les dires de Jin Lin, le patron de la porcherie d'Ezhou :"Nous avons ici un système de contrôle qui surveille tout : les systèmes de ventilation, l’alimentation des cochons, la température dans les étages, le niveau d’humidité, la concentration aussi en ammoniac et en oxyde d’azote, ainsi que l'indice de puanteur et bien d'autres choses."
Tout est également automatisé pour la nourriture des cochons. La nourriture arrive automatiquement à la bouche des animaux en 5 minutes depuis la zone de fabrication ou 13.000 t de nourriture sont produites quotidiennement. Impossible de visiter les zones d'élevage pour des raisons de sécurité sanitaire. On s'imagine pourtant les conditions lorsqu'on sait que la législation chinoise permet d'élever un cochon dans 1 m². Le responsables logistiques affirment cependant que les animaux ont de l'espace pour l'exercice. Chaque étage faisant 14.000 m² et chacun possèdant 10.000 porcs cela fait 1.4m² par porc pour s'ébattre.
Selon les responsables, les cochons produisent quotidiennement 250 tonnes de déjections solides qui sont pour partie utilisées comme combustible dans une cimenterie, le reste étant retraité et réinjecté sur place. Il est prévu d'ouvrir une deuxième tour d'ici juillet 2025.
Les précautions sanitaires obsessionelles prises sont principalement dues au traumatisme lié à la pandémie de fièvre porcine africaine de 2018. Celle ci ayant entraîné d'importantes pertes dans les élevages. Tout est fait pour que les porcs ne soient pas au contact avec des éléments extérieurs.
Hélas, tout n'est pas rose au pays du cochon 2.0. Malgré les dénagations des responsables de l'usine les villageois se plaignent de la puanteur permanente. Le jour de la visite il n'y avait pas d'odeur. Revenus vérifier le lendemain, les journalistes ont pu constater que les odeurs étaient très fortes et nauséabondes. Les villageois manifestent réguilièrement "Bien sûr, il y a de la pollution, ça pue tous les jours, s'écrie une femme. Chaque famille vient se plaindre au bureau local du gouvernement du comté. Les femmes les plus âgées font régulièrement des sit-in. On ne veut pas de compensation financière, car ça ne résoudra pas le problème. Ce dont nous avons besoin, c'est d'une bonne santé. Mais cette odeur est vraiment trop forte, surtout le matin. À cause de ça, on ne peut pas faire d'exercice à l'extérieur. Je pense que les mesures de protection de l'environnement dans l'usine ne sont pas suffisantes".
Aujourd'hui il y a plus de 200 tours de ce type en Chine
Source : France-Info
Pas touche à la baguette
Quelle est cette étrange idée de vouloir diminuer la taille des baguettes afin de diminuer le gaspillage ?
Comment peut-on gaspiller du pain ? Cela dépasse mon entendement.
Comment éviter le gaspillage ? C'est simple, il faut en acheter moins et utiliser le reste (pain grillé, pudding, pain perdu, chapelure, croutons…)
Selon une étude diligentée par Too Good To Go, il paraît que 6 français sur 10 jettent du pain !
J'ai 66 ans et je n'ai jamais vu de pain jeté à la maison que cela soit chez mes parents, ou chez moi et ça ne risque pas d'arriver. Chez mes parents on ne pouvait pas quitter la table sans avoir fini son pain, plié sa serviette et demander l'autorisation de quitter la table avant les parents. Au final, c'est juste une histore d'éducation. J'en déduis que 6 français sur 10 sont mal éduqués ou plutôt sont stupides pour jeter de l'argent par le vide-ordure.
Je cite l'article :
"Un chiffre qui interpelle quand on sait qu’une seule baguette requiert environ 155 litres d’eau pour sa fabrication – l’équivalent d’une baignoire pleine".
Ca c'est de la fake-news par excellence. C'est fait pour culpabiliser. Demandez à un boulager combien il met d'eau pour façonner une baguette et vous aurez la vraie réponse.
Too Good To Go recommande de revoir ses achats, de commander une demi-baguette ou acheter des pains plus petits. Bref, que du bons sens.
La question interroge pourtant ! Ce qui est le propre d'une question me direz-vous.
Pour certains il ne faut toucher ni la taille ni le poids, pour d'autres il faut tout réduire.
Réduire c'est une solution de facilité, d'égoïsme. Cela gènera ceux pour qui la taille est la bonne et le boulanger dans son travail. Imaginons cette solution pour autre chose. Une voiture trop grosse on enlève une roue, un meuble trop gros on enlève une porte…
Le pain est vendu au poids il est donc facile de n'acheter que ce dont on a besoin. C'est à ces consommateurs de s'adapter. S'ils achètent un rôti et qu'il en reste à la fin du repas, le jettent-ils ? Ca m'étonnerait. Sinon il faut leur injecter des neurones.
La taille et le poids d'une baguette sont normalisées par des règles et même des décrets. 200 à 300 g et 55 à 60 cm et pour la baguette tradition, point d'additif.
L'article finit par ces mots : "Finalement, acheter un peu moins semble encore la solution la plus raisonnable. Mais la France est-elle prête à raccourcir sa chère baguette ? Rien n’est moins sûr".
Source : 24 Matins
Le comté serait mauvais pour l'environnement et la santé
C'est ce que dit dans une interview sur France-Inter Pierre Rigaux, militant écologiste et antispéciste. Pour lui, je cite "Le comté est devenu un mauvais produit pour l'environnement". Il invite à se passer de ce fromage "mauvais pour la santé" et il affirme "le fromage tue et fait souffrir les animaux tout autant que la viande".
Le comté est une AOP exigeante. Les vaches doivent brouter dès que le temps le permet et donc sont nourries naturellement.
Les réactions politiques ne se sont pas fait attendre.
Alain Mathieu, président du Comité interprofessionnel de gestion du comté : "ces attaques sont blessantes et injustes compte tenu du niveau d'exigences qu'on s'impose dans la région".
Pierre-Édouard Colliex, préfet du Jura : "Le comté, c'est du Jura, du goût, du calcium, des protéines...et zéro culpabilité.(...) L'interdire? Autant interdire les couchers de soleil sur le Jura. Restons sérieux!"
Plusieurs députés, comme Jean Odoul ou Laurent Wauquiez, ont réagi pour appeler à protéger le Comté et dénoncer l'attaque sur ce fromage, le plus vendu en France.
Même Marine Tondelier, secrétaire nationale des Ecologistes a relayé sur X le communiqué du parti : "Les Ecologistes n'ont jamais demandé d'arrêter d'en manger, et encore moins de l'interdire".
Toutefois les écologistes locaux tout en apportant leur soutien à la filière d'excellence, n'en dénoncent pas moins des atteintes à l'environnement.
C'est vrai il y a eu des négligence voire de mauvais comportements. En 2022, le parquet régional de l'environnement de Besançon avait ouvert des enquêtes aboutissant à la condamnation de deux fromageries. A été incriminé lors de ce procès le sous dimensionnement des stations d'épuration. Les fromageries ont été condamnées à de lourdes amendes.
Suite à ce procès, un "Plan Fromagerie" a été instituté, ce qui a conduit à la mise en demeure de 14 des 96 fromageries du Doubs de mettre en conformité leurs installations de traitement ou de réparer les canalisations défectueuses.
Selon la DDETSPP, service départemenal compétent, courant 2024, la quasi-totalité des fromageries étaient conformes aux réglementations.
Pour SOS Loue et rivières comtoises, organisation écologiste locale, la solution n'est pas là et le problème réside dans l'augmentation de la production de lait entrainant une augmentation des déjections bovines car les vaches se nourrissent plus. Après le méthane ce sont les nitrates, tout est bon pour attaquer l'agriculture alors que des solutions sont mises en œuvre pour suprimer les problèmes et les conséquences.
Source : France 24, La Nouvelle République
Sur ces quelques mots je vous dis à bientôt
Gastronomiquement Votre, Lucullus