Les Chroniques de Lucullus n°458
Amis gourmands bonjour,
Les grands vins d'AlsaceAprès bien des péripéties, dont notamment la sécheresse jusqu'en août, la pluie est venue abreuver les vignes assoiffées.
Aujourd'hui les vignerons alsaciens sont contents à quelques exceptions près, comme à Colmar. Même si globalement la production est en baisse pour la 3ème année consécutive, la qualité sera exceptionnelle cette année ce qui bien sûr ravit les vignerons mais aussi leurs futurs clients.
La qualité étant là, les vignerons de Melsheim ont a demandé une augmentation du rendement à 82 hl/ha. Demande rejetée au final par l'Inao garante de la qualité des AOC.
L'article le l'Alsace est très bien fait, apportant tous les éléments techniques à la compréhension de la situation vinicole en Alsace. Je vous incite à le consulter.
Des producteurs n'hésitent pas à déclarer que c'est là le millésime attendu par leur génération.
Source : l'Alsace
http://www.lalsace.fr/haut-rhin/2015/10/08/un-millesime-qui-fera-date
Projet étudiant mûrement réfléchi
A Onet le Château, trois étudiants en BTS "Sciences et technologie de l’alimentation" ont élaboré un projet entre jus de pomme et châtaignes grillées. Une bonne odeur de terroir s'échappe de cette idée et ce n'est pas pour me déplaire.
Des pommes issues d'un verger local planté il y quelques années, les futurs étudiants étaient alors en classe de seconde, permettront bien évidement d'obtenir un jus parfaitement sain mais aussi d'avancer dans le projet avec l'étude des qualités nutritionnelles du jus de pomme en biochimie.
Le pressoir ayant fait son action c'est lors d'une grillée de châtaignes, traditionnelle en Aveyron, que les étudiants et les professeurs ont partagé le fameux jus de pomme.
Les choses simples sont toujours un gage de plaisir et de bonheur partagé.
Ce petit chapitre pour dire que les études scientifiques peuvent permettre de maintenir et développer des activités agricoles dans nos terroirs.
Source : Centre Presse Aveyron
http://www.centrepresseaveyron.fr/2015/10/08/la-roque-pommes-et-chataignes-au-menu-d-un-projet-etudiant,976058.php
Un Festiboeuf qui refuse "la fatalité"
Les marchés aux bestiaux des nos aïeux existent toujours ne vous y trompez pas. C'est là la vie au quotidien des nos terroirs que de vivre ou faire revivre les traditions de nos ancêtres.
Les marchés aux bestiaux à Naucelle on sait ce que cela veut dire. On y a vécu la 10ème édition.
Cette année le concours du meilleur tripou est venu égailler le marché mais l'important c'est la vente des bœufs lors des enchères. La vitalité de ce marché montre bien que tant la fièvre catarrhale que la crise de l'élevage ne sont pas une fatalité.
Ce sont là des bœufs d'exception et les acheteurs ne s'y sont pas trompés.
Claude Azémar, boucher à Rodez, le sait bien, qui a remporté l’enchère sur l’une des bêtes primées de Jean-Claude Vaccari, éleveur engraisseur à Cazères (Haute-Garonne).
180 bêtes étaient présentées à la vente et les prix se sont échelonné de 7€ à 8€ en moyenne pour atteindre 9,20 € pour la meilleure enchère.
Le festiboeuf de Naucelle est un événement reconnu qui, au-delà de la vente des animaux, est aussi un salon du goût où sont mis en avant les produits du terroir local. Le concours du meilleur tripou en étant une des manifestations.
Jérôme At, président du comité naucellois pour la promotion de l'élevage déclare que les lauréats de ce concours sont l’exemple de ce que doit permettre ce festival, à savoir "Valoriser le savoir-faire de nos professionnels et les produits de notre région qui sont de grande qualité".
Source : Centre Presse Aveyron
http://www.centrepresseaveyron.fr/2015/10/04/un-festiboeuf-qui-refuse-la-fatalite,975614.php
http://www.centrepresseaveyron.fr/2015/10/04/dixieme-festiboeuf-un-succes-malgre-le-spectre-de-la-fco,975578.php
Le vin en pays Cognac on connaît
Partout en France les vendanges se sont terminées ou presque.
C'est l'heure du bilan et des espérances.
En pays de Cognac, elles ne sont pas déçues avec un rendement avec des pointes de 160 à 170 hl/ha mais tournant plutôt vers les 118-120 hl/ha. Les voyants sont au vert au bureau national de l'interprofession du cognac.
durant la période du 21-28 septembre le poids moyen des grappes était de 408g en augmentation par rapport aux années précédentes.pour un titre alcoométrique potentiel de 9,8 %.
Le feuillage se dégrade ce qui est normal en cette saison. Le botrytis évolue, selon la station viticole, de façon normale et le vent et les nuits fraîches ont bloqué la pourriture Le rendement toujours selon les techniciens de la station devrait être très bon.
Source : La Charente Libre
http://www.charentelibre.fr/2015/10/08/les-volumes-sont-importants-les-rendements-bons-mais-disparates,2021043.php
Perrine a t-elle toujours son pot au lait ?
Il ne reste en France qu'une seule fabrique de pot au lait traditionnel.
Dans la revue XXI, Alain Genestar relate une information qui a attiré l'attention du journal de Haute Loire.
Les établissements gérés pas Pierre Brez sont les seuls à pouvoir revendiquer le label "Made in France" pour des pots au lait.
Le journal du Puy en Velay a bien raison de dire que c'est le genre d'info qui attire l'attention des altiligériens. Ceux ci sont attachés aux traditions de leurs campagnes alors même que les pots langeadois doivent côtoyer les pots chinois sur les catalogues de vente.
Spécialisée dans l'aluminium, l'entreprise gérée par Fraçois Brez a du s'adapter aux évolutions constantes des marchés. Après s'être tourné vers les articles ménagers dans les années 1970, c'est dans les années 2000 que la société se lance sur internet mais aussi sur les marchés de niche comme les pots au lait.
C'est comme cela qu'au sein de la société la fabrication de pot au lait Made in France côtoie la réalisation en sous traitance pour l'aéronautique et l'automobile.
Le pot au lait intéresse certes les grossistes mais aussi les particuliers par le parfum de nostalgie qui s'en dégage.
Et si le pot de Perrine transportait du lait ceux d'aujourd'hui peuvent contenir aussi des hydrocarbures.
Et pourquoi donc me direz-vous ?
Parce qu'étant en aluminium il n'y a aucun risque d'étincelle et donc d'explosion, vous répondrais-je.
Source : l’Éveil de Haute Loire
http://www.leveil.fr/haute-loire/Le-pot-a-lait-fait-de-la-resistance-107683
Sur ces quelques mots je vous souhaite une excellente semaine.
Gastronomiquement Votre, Lucullus
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