Les Chroniques de Lucullus n°486
Amis gourmands bonjour,
Il y a des lieux de mémoire gastronomiqueParcourant les journaux du web et certains sites spécialisés j'ai découvert cet article magnifique sur un lieu où j'ai eu la chance de déjeuner.
Bourg en Bresse, ville gastronome bien connue, possède en son sein un digne représentant de la gastronomie à l'ancienne.
En effet, passez la porte du "Français" et vous serez projetés quelques décennies en arrière dans ces lieux mythiques qu'ont été, mais qui ne le sont plus que rarement, les Brasseries.
Les brasseries avec leur décor souvent Art-Déco ou Belle époque, avec leurs salles immenses, le brouhaha des clients, éventuellement les voix fortes des serveurs annonçant les commandes, l'odeur des mets qui passent devant vous.
La brasserie, c'est aussi une certaine promiscuité de bon aloi, où l'on n'hésite pas à discuter du plat que l'on mange avec les inconnus de la table voisine.
C'est l'antre des grands plats traditionnels comme la choucroute ou la tête de veau, des plats canailles mais aussi roboratifs. On ne trouve plus beaucoup de lieux gastronomiques de ce type, même à Paris capitale du genre, là où ils ont été inventés. C'est bien dommage car les brasseries, c'est la vie, le grand brassage sous des décors souvent somptueux.
Vous qui prenez l'autoroute pour le midi ou pour la montagne, prévoyez de vous arrêter à Bourg en Bresse, vous aurez alors l'occasion de passer un grand moment de pur bonheur gastronomique.
Allez lire l'article complet de Ezéchiel Zérah sur le site Astabula. qui tout comme moi est tombé amoureux de cet endroit. J'avais d'ailleurs fait un billet sur cette brasserie sur le site de la Confrérie des Amis de Lucullus.
Source : Confrérie des amis de Lucullus
http://www.cuisine-lucullus.com/restaurants/grand-lyonnais
Source : ATABULA
http://www.atabula.com/blog/2016/10/05/brasserie-province-patrimoine-vivant-emouvant/
Wohlfahrtia un nom bizarre pour une vraie calamité
Il s'agit d'un prédateur redoutable, un ver issu d'une mouche.
Il attaque les brebis et les grignote vivantes.
Pas moins de 25 élevages du nord de la Charente sont touchés par cette infection dont on ignore la provenance.
Les vers s'installent dans les orifices des animaux ou entre les ongles des pieds.
Même si la brebis est saine, rien n'y fait, l'asticot attaque les tissus sains et dévore l'animal petit à petit.
Celle ci boite lorsqu'elle est attaquée au sabot, c'est un signe, mais surtout, dans tous les cas elle dépérit.
Géneviève Eront, éleveuse à Pressac a décidé de réagir et tente de sauver ses brebis mais à priori il n'y a pas de traitement si ce n'est de retirer les vers un à un.
Le Groupement de défense sanitaire (GDS) et la chambre d'agriculture se sont penchés sur le sujet et les chiffres annoncés sont impressionnants.
Il existe dans leur secteur 300 éleveurs et 50 ont répondu aux questionnaires envoyés.
Il semble que 25 d'entre eux soient touchés, soit un sur deux. Les autres n'osent peut être pas répondre ou alors heureusement ne sont pas touchés par cette calamité.
Les animaux infectés et affaiblis n'arrivent pas à se reproduire car trop faibles ce qui met en péril la pérennité des élevages. Car s'il n'y a pas de reproduction alors pas d'agneau et pas de brebis.
Source : La Charente Libre / Pierre Tallet
http://www.charentelibre.fr/2016/10/11/confolentais-un-mysterieux-ver-ronge-les-elevages-d-ovins,3061846.php
Salon international de l’agroalimentaire
Le Sial a fait le plein d'innovations pour ses 50 ans.
Du 16 au 20 octobre s'est tenu au parc de Villepinte le Salon international de l'agroalimentaire.
C'est, tous les deux ans, le rendez-vous mondial de l’innovation alimentaire.
Pour ce demi-siècle d'existence le SIAL a fait dans le gigantisme avec 7000 exposants sur presque 27 hectares ce qui a nécessité la création d'un nouvel hall.
D'après Comexposiulm, l'organisateur, ce ne sont pas moins de 160.000 visiteurs venant de toutes les régions du monde qui ont arpenté le salon.
La France ne représente plus que 15 % des exposants, contre 25 % en 2010, preuve, là aussi, que ce salon s'internationalise d'édition en édition.
Le SIAL c'est, tous les deux ans, l'occasion, la possibilité pour les exposants de présenter leurs produits, leurs innovations et de tester le marché.
Je compte bien y aller la prochaine fois.
Source : Le monde du surgelé /Jean-François AUBRY
http://lemondedusurgele.fr/Actualites/Marches-et-reglementation/Fiche/6114/Le-Sial-fait-le-plein-d-innovations#.V_4dQMkl3-U
Source : Food Pays de Loire
http://www.foodloire.fr/cibler-vos-actions/selectionner-vos-actions-par-filiere-et-par-pays/sial/
Zero phyto
Votre commune est-elle engagée dans le zéro phyto ?
Le zéro phyto est un nécessité écologique aussi bien qu'économique.
Jusqu'à récemment les communes ne se posaient pas la question et traitaient leurs espaces verts en utilisant largement des produits de synthèse hautement toxiques.
La loi Labbé qui entrera en vigueur début 2017 contraindra l'ensemble des communes de notre territoire à supprimer l'usage de tels produits pour l'entretien de leurs parcs et jardins.
Bien sûr certaines communes ont anticipé cette loi et ont déjà commencé à réduire si ce n'est supprimer les produits phyto-sanitaires de leur environnement.
Trois associations, Agir pour l’environnement, Bio Consom’acteurs et Générations Futures, ont compilé avec une carte interactive la liste des communes ayant déjà franchi le pas.
1000 communes ont dores et déjà, atteint les objectifs indiqués dans la loi et 2000 autres sont en train de les mettre en œuvre.
Toutefois n'oublions pas que la France c'est 36000 communes.
Cette carte est interactive et les communes sont d’ailleurs invitées à s’y enregistrer.
Cela peut être un moyen de pression que les citoyens peuvent utiliser afin d'interpeller les mairies mais aussi pour se renseigner sur l'évolution du processus.
Source : Mescoursespourlaplanete
http://www.mescoursespourlaplanete.com/Actualites/Votre_commune_est_elle_engagaee_dans_le_zaero_phyto_a__2399.html
Source : Villes et villages sans pesticides
http://www.villes-et-villages-sans-pesticides.fr/
Sur ces quelques mots je vous souhaite une excellente semaine
Gastronomiquement Votre, Lucullus
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