Les Chroniques de Lucullus n°492
Amis gourmands bonjour,
Alerte à la betterave crue
Depuis le 19 janvier la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGGCCRF) a lancé une alerte sur la consommation de betterave crue, recommandant d'éviter d'en consommer ou d'en servir.
Cette direction a reçu des informations relatives à des épisodes récurrents d'intoxications alimentaires collectives liées à la consommation de betterave crue, en fin d'année 2016 dans la région des Pays-de-la-Loire et concernant 45 personnes.
L'intoxication apporte des diarrhées et des vomissements, peu de temps après l'ingestion de betteraves crues. Les désagréments cessant après quelques heures.
La betterave est généralement consommée cuite et ne présente aucun risque.
Vague de froid et agriculture
La vague de froid sévissant sur l'Europe et notamment en France apporte quelques inquiétudes chez les cultivateurs.
Toutefois, il semblerait que les risques soient faibles.
La plupart des céréales à paille résistent bien aux grands froids et même si le vent froid détruit une partie des feuilles cela n'occasionne pas de pertes significatives.
Le niveau de résistance est variable selon l'espèce et la variété.
Le classement retenu est le suivant : orge de printemps, blé dur, orge d’hiver, blé tendre, triticale, seigle.
Il ressort cependant que les conditions de gel sont un facteur important à prendre en compte dans l'évaluation de la résistance.
Les experts estiment toutefois que les conditions climatiques de l’année sont favorables à l’obtention d’un haut niveau de résistance des plantes.
Les points cités sont les suivants, je cite :
Les cultures ne sont pas trop avancées, l’automne ayant été plus frais qu’en moyenne.
Les nombreuses gelées de ces dernières semaines ont permis d’atteindre de hauts niveaux de résistance et l’absence de journées douces n’a jamais conduit à un éventuel désendurcissement.
Les rayonnements élevés depuis la levée ont également aidé à l’élaboration d’une résistance élevée, en soutenant le métabolisme nécessaire.
Les températures minimales ont atteint des niveaux très bas (de 4 à 8°C en dessous des normales) mais cet épisode de froid intense est d’une durée relativement courte, avec des cycles gel-dégel limités.
La remontée des températures s’opère par le sud, avec un retour progressif à des valeurs de saison pour le week-end du 28 janvier dans la moitié nord.
Toutefois certaines espèces pourraient être en limite de résistance comme les orges de printemps semées à l’automne, les blés durs, et ponctuellement les orges d’hiver.
Source :Terre-net et Arvalis-Institut du végétal /Jean-Charles Deswarte, Olivier Deudon (Arvalis - Institut du végétal)
http://www.terre-net.fr/observatoire-technique-culturale/strategie-technique-culturale/article/une-vague-de-froid-sans-risque-majeur-pour-les-cereales-a-paille-217-125141.html
Vague de froid et agriculture suite
Les cultivateurs n'ont pas planté que des céréales à paille bien évidemment.
La question se pose donc pour d'autres productions comme le colza et les pois.
Là aussi le système météorologique subi a permis l'acquisition d'une résistance adéquate pour le colza, en particulier dans le nord-est de la France.
Pour les pois, la situation varie en fonction du stade de développement des cultures.
Toutefois la neige est un atout pour les cultures subissant le gel car elle sert d'isolant naturel.
Terres Inovia, je cite, explique que la résistance au froid dépend de plusieurs facteurs, mais avant tout du stade de la culture au moment du gel. Les autres critères sont : profondeur de semis, conditions d’arrivée du froid, teneur en eau du sol, teneur en eau de la plante, présence d’une couverture neigeuse.
Source : Terre-net
http://www.terre-net.fr/observatoire-technique-culturale/strategie-technique-culturale/article/sans-consequence-pour-la-plupart-des-colzas-selon-les-stades-pour-les-pois-217-125089.html
Les Suisses font la fête et le font savoir
Tous les 20 ans, au pied des vignobles de Lavaux, les vignerons Suisse célèbrent les métiers viticoles.
Les dernières fêtes datent de 1999, 1977, 1955, 1927.
La prochaine fête se tiendra en 2019 mais elle sera également l'occasion de célébrer l'inscription au patrimoine immatériel de l’UNESCO. C'est à la fois le côté festif populaire que la représentation théâtrale qui est faite des ces métiers qui a été prise en compte.
La Fête des Vignerons de Vevey (canton de Vaud) n'a pas de concurrence dans le monde viticole et je parle là du monde entier.
Le 11ème Comité Intergouvernemental de Sauvegarde du Patrimoine Culturel Immatériel réuni à Addis-Abeba, en Ethiopie à déclaré, je cite :
"Cette tradition encourage l’esprit de communauté, contribue à la vie artistique et procure un sentiment de continuité culturelle, tout en stimulant le savoir-faire des artisans vignerons"
Bref historique de La Fête des vignerons:
Au Moyen-Âge, cette fête était souvent et comme pour ses paires, une procession religieuse visant à célébrer le travail de la terre et à attirer les bonnes grâces du Ciel en matière de climat et de cultures.
C'est en 1797 que ces festivités ont été institutionnalisées. Organisées tous les 20 ans ou presque et seulement en temps de paix. Ce sont aujourd'hui, des festivités durant 3 semaines et attirant des milliers de visiteurs autour des 5000 figurants.
C'est la confrérie des Vignerons de Vevey ainsi que 1500 bénévoles qui les organisent.
La prochaine Fête des vignerons aura lieu du 26 juillet au 11 août 2019 et le secret de la scénographie est bien gardé.
Source : Vitisphère/ Alexandre Abellan
http://www.vitisphere.com/actualite-84211-La-fete-des-vignerons-suisses-inscrite-au-patrimoine-de-lUNESCO.htm
Sur ces quelques mots je vous souhaite une bonne sepaine.
Gastronomiquement Votre, Lucullus
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