Les Chroniques de Lucullus n°493
Amis gourmands bonjour,
Alerte additif
E171 : Dioxyde de Titane , Bioxyde de titane
C'est l'INRA, l'Institut National de la Recherche Agronomique qui lance cette alerte.
C'est une étude de cette dernière qui met en parallèle l'absorption de dioxyde de titane et le développement de lésions précancéreuses chez les rats.
L'expérience réalisée par les laboratoires de l'INRA concernait 11 rats pendant 100 jours.
Chaque jour les rats étaient soumis à l'ingestion de cet additif que l'on retrouve dans environ 200 produits dont des pâtes dentifrice, des confiseries ou des plats préparés.
40 % des rats participant aux tests ont développé des lésions précancéreuses sur le colon à l'issue de ce régime alimentaire.
L'Inra par l'intermédiaire d'Eric Houdeau annonce qu'il a été observé des troubles du système immunitaire dans les intestins et jusqu'au foie. Ce dernier estime que l'E171 a un rôle initiateur et promoteur dans un début de cancérogenèse colorectale.
Toutefois il faut être précis et dire que pour le moment ces troubles ne concernent que les rats même si ceux ci sont des bases certaines de comparaison avec l'homme. L'Inra explique également s'être limité au stade précoce, ce qui empêche d'extrapoler jusqu'au stade tumoral.
Les résultats publiés au terme de ces expériences vont amener l'Inra à procéder à une étude de cancérogenèse, selon les lignes directrices de l'OCDE. 100 rats seront utilisés dans une nouvelle série de tests pendant 2 ans, comme le prévoient les standards internationaux.
Cette étude alarmante a incité les ministères chargés de l'Économie, de la Santé et de l'Agriculture à saisir conjointement l'Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail (Anses).
Ces agences auront pour but de déterminer si l'additif alimentaire E171 présente un éventuel danger pour les consommateurs.
En effet les taux d'exposition vont de 1 à 10 milligrammes/kilo/jour, indique Eric Houdeau de l'Inra.
Dans cette échelle de valeur les enfants occupent les plus hauts barreaux.
Ceux ci sont les plus gros consommateurs de confiseries et ont tendance à avaler le dentifrice lors du lavage des dents.
La publication de ces recherches a incité plusieurs fabricants de confiseries, comme Lutti et Verquin confiseur, à cesser l'usage de cet additif
La semaine dernière, l'association Agir pour la santé a établi une liste de 200 produits pouvant contenir des nanoparticules.
Source : les Echos: Joël Cossardeaux
http://www.lesechos.fr/idees-debats/sciences-prospective/0211714108032-linra-en-alerte-sur-leffet-dun-additif-alimentaire-2059102.php#xtor=CS1-60
Source : ONG AGIR pour l'environnement
http://www.agirpourlenvironnement.org/communiques-presse/enquete-exclusive-des-analyses-revelent-la-presence-de-nanoparticules-dans-3980
http://www.agirpourlenvironnement.org/sites/default/files/communiques_presses/Rapport%20LNE_P156452.DMSI_.001-VC.pdf
Source : Blog le Monde
http://alternatives.blog.lemonde.fr/2016/10/30/nanoparticules-ces-confiseries-qui-font-peur-et-celles-quon-peut-devorer-sans-crainte/
Les Choux de Bruxelles ces mal aimés
Brassica oleracea de son petit nom est, à tort, un légume mal aimé mais pourtant très délicat et plein de surprises.
Il peut se préparer de mille et une façons, aussi bien cuit que cru.
Un peu d'histoire
Le chou de Bruxelles apparaît au milieu du XVIIème siècle à Saint Gilles où les maraîchers bientôt appelés Kullkappers ou coupeurs de choux mirent au point une nouvelle variété de chou se développant verticalement.
Saint Gilles se trouvant à l'extérieur de l'enceinte du Bruxelles de l'époque et les maraîchers avaient l'ambition de fournir de la nourriture à une population en croissance rapide.
Le chou de Bruxelles est un voyageur. Il a conquis les tables d'Outre-Manche devenant un des légumes phares des menus de Noël.
Il a également migré au Canada où se déroule chaque année le seul festival du chou de Bruxelles au monde !
La culture du chou de Bruxelles
Sa culture se fait de septembre à mars.
Selon les périodes de récolte, le chou de Bruxelles se décline en plusieurs variétés.
Les variétés précoces (production de fin septembre à novembre) : Asgard, Cor, Lunet, Mallard, Nicoline, Porter, Riga, etc.
Les variétés semi-tardives (de novembre à décembre) : Citadelle, Héraclès, Kundry, Odessa, Pilar, Rampart, Tornado, etc.
Les variétés tardives et très tardives (de janvier à mars) : Content, Edmund, Stat, Gabion, Igor, Lauris, Pinacle, etc.
Les variétés d'hiver sont réputées les plus savoureuses, les gelées améliorant leurs qualités gustatives, ce sont les plus tardives.
On y trouve surtout :
Le Sanda, un chou rustique aux pommes bien rondes et bien lisses.
Le Jade cross, un chou présentant les mêmes caractéristiques avec une teinte d’un vert très franc.
Le De Rosny, une vieille variété française.
Comment les choisir :
Jeunes et petits car ils sont forcément plus tendres et moins amers.
Ses caractéristiques doivent êtres les suivantes:
Un chou de 2 à 4 cm bien ferme.
La couleur doit être verte vive.
Il ne doit pas bailler.
Conservation :
Il ne faut pas les laver car l'humidité provoquera leur dégradation.
On peut les conserver une semaine dans le bac à légumes du réfrigérateur.
Si vous voulez les congeler alors il faut d'abord les blanchir 3 à 5 minutes à l'eau bouillante puis les sécher délicatement.
Répartissez les séparément sur un plateau pour les congeler.
Une fois congelés vous pouvez les mettre en sac.
Source : Les fruits et légumes frais
http://www.lesfruitsetlegumesfrais.com/fruits-legumes/choux/choux-de-bruxelles/carte-identite#content
Source : Wikipedia
https://fr.wikipedia.org/wiki/Chou_de_Bruxelles
Sur ces quelques mots je vous souhaite une bonne sepaine.
Gastronomiquement Votre, Lucullus
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