Les Chroniques de Lucullus n°573
Amis gourmands bonjour,
Lorsque la ville se change en champ
Certes ce n’est pas toute la ville mais un petit coin emblématique de Paris, le parc des expositions de la porte de Versailles, là où se tient chaque année le Salon de l’Agriculture.
Les toits des bâtiments vont être transformés afin de devenir la plus grande ferme d’Europe sur toit. Ce ne sont pas moins de 14.000 m² de toiture qui vont être exploités. Pour le moment, seul le pavillon 6 est converné et la production prévue est de 200 tonnes de fruits et légumes par an.
20 maraîchers seront à la manœuvre pour alimenter les restaurants du parc des expositions mais aussi des habitants du sud de Paris et des communes alentours.
Mieux encore, 135 parcelles d’1,80 m² seront disponibles à la location en échange de 320€ par an. Les locavoresvont pouvoir se lancer dans la production.
Source : Paris Zigzag
Elevage intelligent
L’élevage intensif est de plus en plus décrié et à juste titre. A Landrecies dans le département du Nord, Stéphane Lecuyer a une toute autre approche pour son élevage de laitières, ce qui lui a permis d’être "Top lait 2019" avec une production de 13,46 tonnes.
L’approche est radicalement différente de ce à quoi on pourrait s’attendre. Les 52 vaches du troupeau disposent en étable d’un espace individuel de 15m². Elles disposent également de 23 ha de prairie. L’hiver, quand elles sont à l’abri, leur nourriture est composée d’ensilage de maïs, de pulpe surpressée, enrubannée d’herbe, foin et correcteur.
Le troupeau composé de vaches et de génisses est inséminé en semence conventionnelle et monsieur Lecuyer tient à conserver la diversité au sein de son élevage.
Certaines vaches se détachent du lot par leur production comme Vanessa (Allen/Jesther) pointée EX 90. Elle a produit 152.792 kg de lait en 8 lactations et se positionnait 3e du classement des Grandes Laitières 2019. Il y a aussi eu en 2013, Raffinée (Jaguar / Downson) 113.097 kg en 6 lactations, Embrasse (Ceboris) 154.725 kg en 10 lactations et Harmonica (Starbuck) 150.799 kg en 10 lactations.
La stabilité et la qualité du troupeau vient également de vaches capables de manger la ration de base hivernale tout en étant en prairie le reste de l’année. Ce mode d’élevage explique la pratique du vêlage sur 3 ans.
Source : Primholstein.com
Le confinement peut donner des résultat inattendus.
Lionel Vaxelaire éleveur fromager à Saulxures-sur-Moselotte (Vosges) a dû laisser ses munsters en cave pendant la période du confinement du fait de la baisse de 80 % de ses ventes.
C’est ainsi qu’un lot d’une soixantaine de fromages a été oublié en fond de cave. Ces fromages laissés seuls se sont affinés pendant 4 semaines sans être lavés tous les jours comme doivent l’être les munster classiques. C’est comme cela qu’est né un nouveau fromage pour le moment appelé le "confiné".
Monsieur Vaxelaire explique que ce Munster a développé un goût différent entre le munster et le camembert. Il a une pâte crayeuse à l’intérieure et une croûte fleurie, grisâtre et tachetée. Vendus localement ces fromages ont rapidement disparus des rayons des magasins.
Lionel Vauxelaire a décidé de reproduire l’expérience sur une plus grande échelle. Une partie de son stock est déjà en vieillissement.
Source : RTL.fr
Robot de traite, les nouvelles générations
Le travail d’éleveur en laitière est particulièrement contraignant et consommateur d’heures de travail. C’est pourquoi depuis des années se développe une aide sous forme de robot de traite. Aujourd’hui acheter un robot de traite est facilement réalisable.
Comme pour les voitures ou tout autres productions mécaniques complexes, les années passent et apportent des évolutions techniques nouvelles facilitant le travail de l’exploitant.
L’article qui me sert de référence présente la dernière génération de la société Boumatic, spécialisée en robot de traite. Boumatic met en avant les nouveaux avantages que procure son matériel.
Allez lire l’article sur le site . Il est fourni en renseignements techniques et montre une fois encore que nos éleveurs ne sont pas les bouseux auquels pensent souvent les citadins incultes.
Source : web-agri.fr/Delphine Scohy
Sur ces quelques mots je vous dis à bientôt.
Certes ce n’est pas toute la ville mais un petit coin emblématique de Paris, le parc des expositions de la porte de Versailles, là où se tient chaque année le Salon de l’Agriculture.
Les toits des bâtiments vont être transformés afin de devenir la plus grande ferme d’Europe sur toit. Ce ne sont pas moins de 14.000 m² de toiture qui vont être exploités. Pour le moment, seul le pavillon 6 est converné et la production prévue est de 200 tonnes de fruits et légumes par an.
20 maraîchers seront à la manœuvre pour alimenter les restaurants du parc des expositions mais aussi des habitants du sud de Paris et des communes alentours.
Mieux encore, 135 parcelles d’1,80 m² seront disponibles à la location en échange de 320€ par an. Les locavoresvont pouvoir se lancer dans la production.
Source : Paris Zigzag
Elevage intelligent
L’élevage intensif est de plus en plus décrié et à juste titre. A Landrecies dans le département du Nord, Stéphane Lecuyer a une toute autre approche pour son élevage de laitières, ce qui lui a permis d’être "Top lait 2019" avec une production de 13,46 tonnes.
L’approche est radicalement différente de ce à quoi on pourrait s’attendre. Les 52 vaches du troupeau disposent en étable d’un espace individuel de 15m². Elles disposent également de 23 ha de prairie. L’hiver, quand elles sont à l’abri, leur nourriture est composée d’ensilage de maïs, de pulpe surpressée, enrubannée d’herbe, foin et correcteur.
Le troupeau composé de vaches et de génisses est inséminé en semence conventionnelle et monsieur Lecuyer tient à conserver la diversité au sein de son élevage.
Certaines vaches se détachent du lot par leur production comme Vanessa (Allen/Jesther) pointée EX 90. Elle a produit 152.792 kg de lait en 8 lactations et se positionnait 3e du classement des Grandes Laitières 2019. Il y a aussi eu en 2013, Raffinée (Jaguar / Downson) 113.097 kg en 6 lactations, Embrasse (Ceboris) 154.725 kg en 10 lactations et Harmonica (Starbuck) 150.799 kg en 10 lactations.
La stabilité et la qualité du troupeau vient également de vaches capables de manger la ration de base hivernale tout en étant en prairie le reste de l’année. Ce mode d’élevage explique la pratique du vêlage sur 3 ans.
Source : Primholstein.com
Le confinement peut donner des résultat inattendus.
Lionel Vaxelaire éleveur fromager à Saulxures-sur-Moselotte (Vosges) a dû laisser ses munsters en cave pendant la période du confinement du fait de la baisse de 80 % de ses ventes.
C’est ainsi qu’un lot d’une soixantaine de fromages a été oublié en fond de cave. Ces fromages laissés seuls se sont affinés pendant 4 semaines sans être lavés tous les jours comme doivent l’être les munster classiques. C’est comme cela qu’est né un nouveau fromage pour le moment appelé le "confiné".
Monsieur Vaxelaire explique que ce Munster a développé un goût différent entre le munster et le camembert. Il a une pâte crayeuse à l’intérieure et une croûte fleurie, grisâtre et tachetée. Vendus localement ces fromages ont rapidement disparus des rayons des magasins.
Lionel Vauxelaire a décidé de reproduire l’expérience sur une plus grande échelle. Une partie de son stock est déjà en vieillissement.
Source : RTL.fr
Robot de traite, les nouvelles générations
Le travail d’éleveur en laitière est particulièrement contraignant et consommateur d’heures de travail. C’est pourquoi depuis des années se développe une aide sous forme de robot de traite. Aujourd’hui acheter un robot de traite est facilement réalisable.
Comme pour les voitures ou tout autres productions mécaniques complexes, les années passent et apportent des évolutions techniques nouvelles facilitant le travail de l’exploitant.
L’article qui me sert de référence présente la dernière génération de la société Boumatic, spécialisée en robot de traite. Boumatic met en avant les nouveaux avantages que procure son matériel.
Allez lire l’article sur le site . Il est fourni en renseignements techniques et montre une fois encore que nos éleveurs ne sont pas les bouseux auquels pensent souvent les citadins incultes.
Source : web-agri.fr/Delphine Scohy
Sur ces quelques mots je vous dis à bientôt.
Gastronomiquement Votre, Lucullus
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