Les Chroniques de Lucullus n°580
Amis gourmands bonjour,
Qui a dit que les Vellaves ne boivent que du vin ?
C’est une première dans le Velay. Le premier whisky local est né et bien né. C’est à Solignac-sur-Loire, à la Distillerie des Bughes fondée en 2014, qu’il a vu le jour. Elaboré à partir de malt d’orge produit localement, ce whisky de trois ans d’âge a mûri dans un ancien fût de Sherry de 500 litres.
Peu tourbé, il a des notes vanillées, poivrées, fruitées et légèrement fumées. C’est un produit de qualité qu’il faut déguster avec un carré de chocolat en fin de repas comme le précise Bérenger Mayoux son papa.
Les professionnels ne s’y sont pas trompés. Ce whisky du Velay est en vente chez 70 cavistes répartis dans 48 départements. Mais surtout, on le retrouve aux "Tables Marcon" à Saint-bonnet-Le-froid, une référence s’il en est.
Bérenger Mayoux intarissable explique qu’un 10 ans d’âge est en préparation mais qu’il va distiller un whisky 100 % bio dès cette année.
Sources : l’Eveil de Haute-Loire (Nathalie Courtial ) et Home Distillers
Le safran , une épice rare et précieuse
Le safran entre dans de nombreuses préparations mais c’est un produit délicat.
Le safran c’est le pistil d’un crocus ; le crocus sativus, issu lui même du Crocus cartwrightianus . Le safran est une plante stérile et dépend entièrement de l’homme pour sa reproduction. Il fleurit à l’automne.
C’est un produit précieux qui se vend entre 25 et 30 € le gramme soit 30.000 € le kilo mais sa culture est très délicate et dépend beaucoup des conditions climatiques du moment.
Il n’existe que deux cents safraniers en France. L’article en référence parle de Fabrice Dumont à Polignac en Haute-Loire qui explique qu’il faut que la température du jour passe sous les 8°C pour pouvoir débuter la récolte. Après avoir cueilli les fleurs il faut séparer le pistil des pétales avant de les faire sécher plusieurs semaines. Une fois séché, le pistil a perdu 80 % de son poids. De plus cette production génère beaucoup de déchets. Il faut compter 1,5 tonne de déchets pour 1 kilo de safran.
Source : La montagne
Un vin méconnu, les côtes de Toul.
Ce vin mosellan est souvent boudé par le consommateur alors que le vin gris produit sur son terroir, AOC, est d’une grand finesse.
Connu dès le 4éme siècle et cité par le poète Ausone, il a été victime de l’industrialisation au 19ème siècle. Victime du Phylloxera il a bien failli disparaître mais c’était sans compter sur la ténacité des vignerons de Moselle. En effet, il ne restait qu’une trentaine d’hectares vers 1945. C’est un député-maire vigneron, André Picot qui releva le défi en obtenant dès 1951 l’appellation Vin délimité de qualité supérieure (VDQS). La consécration arrive en 1988 avec l’obtention de l’Appellation d’Origine Contrôlée (AOC).
Les vignobles sont situés à l’ouest de Nancy, répartis sur huit villages. Le vignoble qui surplombe la Moselle s’étale sur 110 hectares dont 45 % en bio. Il devrait dans les prochaines années atteindre les 75 % de bio. Les cépages sont le gamay, le pinot noir et l’Auxerrois. 60 % de la production est en "gris" 25 % en rouge et le reste en blanc.
Source : Le Progrès / Anotonio Mafra
Les protéines d’insectes pour nourrir les animaux
Ÿnsect est un spécialiste des protéines d'insecte dont il a fait sa spécificité. Ces protéines servent à nourrir les animaux. Il ne s’agit pas de leur donner des insectes à manger, mais uniquement les protéines et lipides qui en sont issues.
Cette jeune start-up vient d’annoncer une levée de 372 millions de dollars portant ainsi les fonds collectés à 425 millions de dollars depuis sa création en 2011. C’est la preuve de son dynamisme et de l’intérêt que lui portent les milieux financiers.
Ÿnsect a été créée par Antoine Hubert (AgroParis Tech), Jean-Gabriel Levon (HEC Paris Polytechnique), Fabrice Berro (Ensimag) et Alexis Angot (Essec). Elle a reçu le prix de l’innovation mondiale et le prix Cleantech en 2014. En 2019 elle a intégré le Next40 créé par le gouvernement français.
Depuis 2016, elle est en mesure de livrer ses premiers clients et pourtant elle n’a encore rien vendu, attendant l’entrée en vigueur de l’autorisation européenne pour l’usage des protéines d’insectes en alimentation animale.
Cette entreprise de l’Agritech veut nourrir le bétail, les volailles, les poissons et même les animaux de compagnie à partir des larves d’un scarabée et du ver de farine. Les procédés utilisés sont peu dispendieux en eau et en terre.
En 2022 s’ouvrira une fermillière verticale de 36 m de haut près d’Amiens dans la Somme. Dynamique, elle a déposé une trentaine de brevets. Elle pense pouvoir fournir dès 2020 100.000 tonnes d’ingrédients dont un engrais pour plante à partir des déjections du scarabée. Au printemps prochain, la marque Algoflash commercialisera d’ailleurs un fertilisant labélisé "Ÿnsect inside".
Sources : Challenges / Kira Mitrofanoff (abonnés) et Wikipédia
C’est une première dans le Velay. Le premier whisky local est né et bien né. C’est à Solignac-sur-Loire, à la Distillerie des Bughes fondée en 2014, qu’il a vu le jour. Elaboré à partir de malt d’orge produit localement, ce whisky de trois ans d’âge a mûri dans un ancien fût de Sherry de 500 litres.
Peu tourbé, il a des notes vanillées, poivrées, fruitées et légèrement fumées. C’est un produit de qualité qu’il faut déguster avec un carré de chocolat en fin de repas comme le précise Bérenger Mayoux son papa.
Les professionnels ne s’y sont pas trompés. Ce whisky du Velay est en vente chez 70 cavistes répartis dans 48 départements. Mais surtout, on le retrouve aux "Tables Marcon" à Saint-bonnet-Le-froid, une référence s’il en est.
Bérenger Mayoux intarissable explique qu’un 10 ans d’âge est en préparation mais qu’il va distiller un whisky 100 % bio dès cette année.
Sources : l’Eveil de Haute-Loire (Nathalie Courtial ) et Home Distillers
Le safran , une épice rare et précieuse
Le safran entre dans de nombreuses préparations mais c’est un produit délicat.
Le safran c’est le pistil d’un crocus ; le crocus sativus, issu lui même du Crocus cartwrightianus . Le safran est une plante stérile et dépend entièrement de l’homme pour sa reproduction. Il fleurit à l’automne.
C’est un produit précieux qui se vend entre 25 et 30 € le gramme soit 30.000 € le kilo mais sa culture est très délicate et dépend beaucoup des conditions climatiques du moment.
Il n’existe que deux cents safraniers en France. L’article en référence parle de Fabrice Dumont à Polignac en Haute-Loire qui explique qu’il faut que la température du jour passe sous les 8°C pour pouvoir débuter la récolte. Après avoir cueilli les fleurs il faut séparer le pistil des pétales avant de les faire sécher plusieurs semaines. Une fois séché, le pistil a perdu 80 % de son poids. De plus cette production génère beaucoup de déchets. Il faut compter 1,5 tonne de déchets pour 1 kilo de safran.
Source : La montagne
Un vin méconnu, les côtes de Toul.
Ce vin mosellan est souvent boudé par le consommateur alors que le vin gris produit sur son terroir, AOC, est d’une grand finesse.
Connu dès le 4éme siècle et cité par le poète Ausone, il a été victime de l’industrialisation au 19ème siècle. Victime du Phylloxera il a bien failli disparaître mais c’était sans compter sur la ténacité des vignerons de Moselle. En effet, il ne restait qu’une trentaine d’hectares vers 1945. C’est un député-maire vigneron, André Picot qui releva le défi en obtenant dès 1951 l’appellation Vin délimité de qualité supérieure (VDQS). La consécration arrive en 1988 avec l’obtention de l’Appellation d’Origine Contrôlée (AOC).
Les vignobles sont situés à l’ouest de Nancy, répartis sur huit villages. Le vignoble qui surplombe la Moselle s’étale sur 110 hectares dont 45 % en bio. Il devrait dans les prochaines années atteindre les 75 % de bio. Les cépages sont le gamay, le pinot noir et l’Auxerrois. 60 % de la production est en "gris" 25 % en rouge et le reste en blanc.
Source : Le Progrès / Anotonio Mafra
Les protéines d’insectes pour nourrir les animaux
Ÿnsect est un spécialiste des protéines d'insecte dont il a fait sa spécificité. Ces protéines servent à nourrir les animaux. Il ne s’agit pas de leur donner des insectes à manger, mais uniquement les protéines et lipides qui en sont issues.
Cette jeune start-up vient d’annoncer une levée de 372 millions de dollars portant ainsi les fonds collectés à 425 millions de dollars depuis sa création en 2011. C’est la preuve de son dynamisme et de l’intérêt que lui portent les milieux financiers.
Ÿnsect a été créée par Antoine Hubert (AgroParis Tech), Jean-Gabriel Levon (HEC Paris Polytechnique), Fabrice Berro (Ensimag) et Alexis Angot (Essec). Elle a reçu le prix de l’innovation mondiale et le prix Cleantech en 2014. En 2019 elle a intégré le Next40 créé par le gouvernement français.
Depuis 2016, elle est en mesure de livrer ses premiers clients et pourtant elle n’a encore rien vendu, attendant l’entrée en vigueur de l’autorisation européenne pour l’usage des protéines d’insectes en alimentation animale.
Cette entreprise de l’Agritech veut nourrir le bétail, les volailles, les poissons et même les animaux de compagnie à partir des larves d’un scarabée et du ver de farine. Les procédés utilisés sont peu dispendieux en eau et en terre.
En 2022 s’ouvrira une fermillière verticale de 36 m de haut près d’Amiens dans la Somme. Dynamique, elle a déposé une trentaine de brevets. Elle pense pouvoir fournir dès 2020 100.000 tonnes d’ingrédients dont un engrais pour plante à partir des déjections du scarabée. Au printemps prochain, la marque Algoflash commercialisera d’ailleurs un fertilisant labélisé "Ÿnsect inside".
Sources : Challenges / Kira Mitrofanoff (abonnés) et Wikipédia
Sur ces quelques mots je vous dis à bientôt.
Gastronomiquement Votre, Lucullus
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