Les Chroniques de Lucullus n°595
Amis gourmands bonjour,
Il vaut mieux recouvrir la terre d’arbres que de béton
Le département de Vendée a décidé de planter 1,1 millions d’arbres en 3 ans. C’est un programme ambitieux que je salue. Tout cela fait partie du plan de transition écologique. Le département gère 2 760 hectares d’espaces naturels sensibles.
Au Poiré-sur-Vie 4 500 arbres vont prendre racines dans la commune. Des actions similaires sont en cours à L’Oie, Sainte-Hermine et Challans. Comme le dit une conseillère départementale, Cécile Barreau :
"Dans le cadre du Plan biodiversité climat, nous prévoyons 300 000 arbres sur des délaissés routiers, 600 000 pour des communes et 200 000 pour des agriculteurs"
C’est tout le département qui est mobilisé. Outre des arbres, des haies ont été plantées. Les essences ainsi installées sont essentiellement locales afin de garantir la biodiversité existante. Des châtaigniers ont été plantés car ils sont d’un usage ancien et local comme les poteaux de clôtures.
Des arbres fruitiers pour les randonneurs, c’est aussi le souhait des personnes qui gèrent le projet. Ils doivent servir à embellir le paysage et à développer le bien-être des habitants et des touristes comme par exemple le long des pistes cyclables.
Les premières communes à se lancer dans le projet ont fait des émules et aujourd’hui ce n’est pas moins de trente communes qui ont fait acte de candidature. Avec l’aide de grandes enseignes comme Système U, les agriculteurs s’y mettent également et vont planter 18 000 arbres. Les particuliers peuvent également solliciter une aide départementale s’ils ont des terres référencées agricoles dans leurs terrains.
Le reboisement des territoires est souvent une nécessité après la désertification produite par le remembrement et les grandes cultures. Des cultures éco-responsables sont une nécessité si l’on veut avoir de la nourriture de qualité et cela passe par un environnement adapté.
Source : Actu.fr / Rédaction Roche-sur-Yon
Faire revivre le patrimoine de nos campagnes.
A Mazerat-Aurouze (Haute-Loire), une dizaine de jeunes du Brivadois ont décidé de remettre sur pied un moulin, vieux de presque cent ans. Leur idée c’est de faire renaître un vieux moulin centenaire à l’arrêt depuis 50 ans. Il leur a fallu cinq années pour réussir ce pari.
Ces jeunes se sont constitués en association et sont maintenant dix-huit. Le moulin peut aujourd’hui moudre 200 kg de céréales par heure, soit 250 tonnes à l’année.Il est alimenté par un canal détourné de la Senouire. Certes il ne ressemble pas à l’image d’Epinal du moulin à vent avec ses grandes ailes. Ici, tout se fait à l’intérieur du bâtiment. L’eau qui est amenée au moulin alimente les deux turbines qui fournissent de l’électricité. Lorsque l’eau se fait plus rare une seule turbine fonctionne explique Jean-Michel Tourrette, le meunier en charge du moulin. Les céréales traitées ici sont bio et locales, produites à moins de 20 km du moulin. Le bâtiment abrite également un pressoir où sont traitées des pommes.
D’autres projets sont en gestation avec l’installation d’un four à pain artisanal qui pourrait fonctionner lors de manifestations ou une huilerie de noix, noisettes et colza.
Bien évidemment tout cela à un coût et nos jeunes ont démarché les particuliers en proposant de faire des travaux chez eux. L’argent ainsi dégagé a pu faire aboutir le projet. Les Amis du Moulins d’Aurouze ont également bénéficié de donations privées et de subventions.
Source : L’éveil / Laurianne Nomel
Les jeunes et l’innovation dans le domaine alimentaire
Elles sont quatre Pauline Maneval, Doriane Jeampierre, Chloé Reynaud et Marion Roques étudiantes en licence professionnelle Innovation et valorisation des produits alimentaires de terroir de l’IUT Clermont Auvergne.Le 25 mars denier elles participent à la 24e édition du concours Innov’aliment (*) et décrochent le prix "Région du Goût" grâce à une bière à la verveine.
"C’est une reconnaissance énorme, l’aboutissement de tout le travail qu’on a accompli" explique Pauline Maneval originaire de Solignac-sur-Loire. Le projet devait être réalisé dans le cadre de la licence, mais quand on leur a proposé de participer au concours elles n’ont pas hésité. Les quatre étudiantes se tournent alors vers la brasserie Vellecia qui vient de s’installer à Saint-Germain-Laprade, et dans laquelle Pauline travaille. Leur idée est de mettre en avant la verveine qui est une plante emblématique du Velay.
Le travail d’équipe a particulièrement été compliqué du fait des normes sanitaires et du travail en distanciel. La verveine a été intégrée de deux manières différentes. Tout d’abord en tant qu’ingrédient mais aussi dans le procédé de vieillissement qui utilise des barriques de chêne. Le temps étant compté elles l’ont simulé en faisant macérer des copeaux de chêne dans de l’alcool de verveine.
Initialement la bière devait être brassée à la brasserie mais à cause de la Covid ce n’était pas possible. Aussi, la société leur à prêté un kit de fabrication et le brassage a été réalisé chez les parents de Pauline Maneval à Solignac-sur-Loire. Après de longues séances de visioconférence pour les tests, l’équipe a pu présenter sa création avec le succès à la clef. Fortes de celui-ci, elles espèrent pouvoir commercialiser leur produit.
(*) Innov’Aliment est une manifestation organisée par le technopôle Alimentec de Bourg-en-Bresse, récompensant les produits alimentaires les plus innovants.
Source : L’éveil / Dominique Lemoine
Les produits du terroir sont issus du travail des femmes et des hommes qui le peuplent.
Époisses est en deuil. L’une de ses figures emblématiques s’est éteinte à presque 96 ans, madame Simone Berthaut est partie. Cette personne a participé au rayonnement de la ville d’Epoisse est à sa renommée gastronomique avec le fromage éponyme.
C’est en 1956 que le couple Berthault se lance dans la fabrication du célèbre fromage. L’apport de madame Berthault dans la réalisation du projet a été importante comme l’explique son fils Jean.
" Maman s’était spécialisée dans l’affinage de ce fromage. Il faut savoir qu’à cette époque, cette étape n’était pas prise en compte dans la fabrication du fromage d’Époisses. A force d’empirisme, d’observation, de maîtrise et d’abnégation, Maman avait réussi à mettre en place un socle de pratique et un procédé bien précis de l’affinage de l’Époisses"
Source : Le Bien Public / Michel Sookhoo
Et si l’herbe ne pousse pas correctement….
Les éleveurs sont inquiets. Les gels tardifs et le manque de pluie de ces dernières semaines ont fait que l’herbe ne pousse pas correctement.
Y aura-t-il assez d’herbe dans les pâturages pour permettre aux cheptels de se nourrir ? Y aura-t-il assez d’herbe pour un ensilage de qualité ? C’est ce que pensent les éleveurs.
Sur les réseaux sociaux, les éleveurs prennent la parole et expriment leurs inquiétudes. Les ray-grass est en tain de sécher alors même qu’ils ne sont pas prêts, dixit Albigeois @LoranG76. Quel est son choix ? Que peut-il faire ? Il a choisi d’avoir moins de rendement et de beaucoup ensiler pour limiter la casse. L’espoir ce serait d’avoir de la pluie en mai. D’autres agriculteurs, comme Cédric dans la Cantal n’ont pas sorti leurs bêtes à cause de ce mauvais début de printemps.
Pour autant la situation n’est pas la même dans toutes les régions, voire départements. En Loire-Atlantique @BorroClemence s’étonne d’avoir pu ensiler 97 t d’herbe alors qu’il tablait sur seulement 60 tonnes.
Source : Web-Agri / Pauline Debris
Le département de Vendée a décidé de planter 1,1 millions d’arbres en 3 ans. C’est un programme ambitieux que je salue. Tout cela fait partie du plan de transition écologique. Le département gère 2 760 hectares d’espaces naturels sensibles.
Au Poiré-sur-Vie 4 500 arbres vont prendre racines dans la commune. Des actions similaires sont en cours à L’Oie, Sainte-Hermine et Challans. Comme le dit une conseillère départementale, Cécile Barreau :
"Dans le cadre du Plan biodiversité climat, nous prévoyons 300 000 arbres sur des délaissés routiers, 600 000 pour des communes et 200 000 pour des agriculteurs"
C’est tout le département qui est mobilisé. Outre des arbres, des haies ont été plantées. Les essences ainsi installées sont essentiellement locales afin de garantir la biodiversité existante. Des châtaigniers ont été plantés car ils sont d’un usage ancien et local comme les poteaux de clôtures.
Des arbres fruitiers pour les randonneurs, c’est aussi le souhait des personnes qui gèrent le projet. Ils doivent servir à embellir le paysage et à développer le bien-être des habitants et des touristes comme par exemple le long des pistes cyclables.
Les premières communes à se lancer dans le projet ont fait des émules et aujourd’hui ce n’est pas moins de trente communes qui ont fait acte de candidature. Avec l’aide de grandes enseignes comme Système U, les agriculteurs s’y mettent également et vont planter 18 000 arbres. Les particuliers peuvent également solliciter une aide départementale s’ils ont des terres référencées agricoles dans leurs terrains.
Le reboisement des territoires est souvent une nécessité après la désertification produite par le remembrement et les grandes cultures. Des cultures éco-responsables sont une nécessité si l’on veut avoir de la nourriture de qualité et cela passe par un environnement adapté.
Source : Actu.fr / Rédaction Roche-sur-Yon
Faire revivre le patrimoine de nos campagnes.
A Mazerat-Aurouze (Haute-Loire), une dizaine de jeunes du Brivadois ont décidé de remettre sur pied un moulin, vieux de presque cent ans. Leur idée c’est de faire renaître un vieux moulin centenaire à l’arrêt depuis 50 ans. Il leur a fallu cinq années pour réussir ce pari.
Ces jeunes se sont constitués en association et sont maintenant dix-huit. Le moulin peut aujourd’hui moudre 200 kg de céréales par heure, soit 250 tonnes à l’année.Il est alimenté par un canal détourné de la Senouire. Certes il ne ressemble pas à l’image d’Epinal du moulin à vent avec ses grandes ailes. Ici, tout se fait à l’intérieur du bâtiment. L’eau qui est amenée au moulin alimente les deux turbines qui fournissent de l’électricité. Lorsque l’eau se fait plus rare une seule turbine fonctionne explique Jean-Michel Tourrette, le meunier en charge du moulin. Les céréales traitées ici sont bio et locales, produites à moins de 20 km du moulin. Le bâtiment abrite également un pressoir où sont traitées des pommes.
D’autres projets sont en gestation avec l’installation d’un four à pain artisanal qui pourrait fonctionner lors de manifestations ou une huilerie de noix, noisettes et colza.
Bien évidemment tout cela à un coût et nos jeunes ont démarché les particuliers en proposant de faire des travaux chez eux. L’argent ainsi dégagé a pu faire aboutir le projet. Les Amis du Moulins d’Aurouze ont également bénéficié de donations privées et de subventions.
Source : L’éveil / Laurianne Nomel
Les jeunes et l’innovation dans le domaine alimentaire
Elles sont quatre Pauline Maneval, Doriane Jeampierre, Chloé Reynaud et Marion Roques étudiantes en licence professionnelle Innovation et valorisation des produits alimentaires de terroir de l’IUT Clermont Auvergne.Le 25 mars denier elles participent à la 24e édition du concours Innov’aliment (*) et décrochent le prix "Région du Goût" grâce à une bière à la verveine.
"C’est une reconnaissance énorme, l’aboutissement de tout le travail qu’on a accompli" explique Pauline Maneval originaire de Solignac-sur-Loire. Le projet devait être réalisé dans le cadre de la licence, mais quand on leur a proposé de participer au concours elles n’ont pas hésité. Les quatre étudiantes se tournent alors vers la brasserie Vellecia qui vient de s’installer à Saint-Germain-Laprade, et dans laquelle Pauline travaille. Leur idée est de mettre en avant la verveine qui est une plante emblématique du Velay.
Le travail d’équipe a particulièrement été compliqué du fait des normes sanitaires et du travail en distanciel. La verveine a été intégrée de deux manières différentes. Tout d’abord en tant qu’ingrédient mais aussi dans le procédé de vieillissement qui utilise des barriques de chêne. Le temps étant compté elles l’ont simulé en faisant macérer des copeaux de chêne dans de l’alcool de verveine.
Initialement la bière devait être brassée à la brasserie mais à cause de la Covid ce n’était pas possible. Aussi, la société leur à prêté un kit de fabrication et le brassage a été réalisé chez les parents de Pauline Maneval à Solignac-sur-Loire. Après de longues séances de visioconférence pour les tests, l’équipe a pu présenter sa création avec le succès à la clef. Fortes de celui-ci, elles espèrent pouvoir commercialiser leur produit.
(*) Innov’Aliment est une manifestation organisée par le technopôle Alimentec de Bourg-en-Bresse, récompensant les produits alimentaires les plus innovants.
Source : L’éveil / Dominique Lemoine
Les produits du terroir sont issus du travail des femmes et des hommes qui le peuplent.
Époisses est en deuil. L’une de ses figures emblématiques s’est éteinte à presque 96 ans, madame Simone Berthaut est partie. Cette personne a participé au rayonnement de la ville d’Epoisse est à sa renommée gastronomique avec le fromage éponyme.
C’est en 1956 que le couple Berthault se lance dans la fabrication du célèbre fromage. L’apport de madame Berthault dans la réalisation du projet a été importante comme l’explique son fils Jean.
" Maman s’était spécialisée dans l’affinage de ce fromage. Il faut savoir qu’à cette époque, cette étape n’était pas prise en compte dans la fabrication du fromage d’Époisses. A force d’empirisme, d’observation, de maîtrise et d’abnégation, Maman avait réussi à mettre en place un socle de pratique et un procédé bien précis de l’affinage de l’Époisses"
Source : Le Bien Public / Michel Sookhoo
Et si l’herbe ne pousse pas correctement….
Les éleveurs sont inquiets. Les gels tardifs et le manque de pluie de ces dernières semaines ont fait que l’herbe ne pousse pas correctement.
Y aura-t-il assez d’herbe dans les pâturages pour permettre aux cheptels de se nourrir ? Y aura-t-il assez d’herbe pour un ensilage de qualité ? C’est ce que pensent les éleveurs.
Sur les réseaux sociaux, les éleveurs prennent la parole et expriment leurs inquiétudes. Les ray-grass est en tain de sécher alors même qu’ils ne sont pas prêts, dixit Albigeois @LoranG76. Quel est son choix ? Que peut-il faire ? Il a choisi d’avoir moins de rendement et de beaucoup ensiler pour limiter la casse. L’espoir ce serait d’avoir de la pluie en mai. D’autres agriculteurs, comme Cédric dans la Cantal n’ont pas sorti leurs bêtes à cause de ce mauvais début de printemps.
Pour autant la situation n’est pas la même dans toutes les régions, voire départements. En Loire-Atlantique @BorroClemence s’étonne d’avoir pu ensiler 97 t d’herbe alors qu’il tablait sur seulement 60 tonnes.
Source : Web-Agri / Pauline Debris
Sur ces quelques mots je vous dis à bientôt
Gastronomiquement Votre, Lucullus
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