Les Chroniques de Lucullus n°628
Fin gras du Mézenc, l'excellence
Connaissez vous le Le Mézenc ?
Non pas vraiment ? C'est un des massifs volcaniques de la Haute-Loire. Sa particularité est d'avoir deux sommets à 1744 m et 1753 m et, vu d'en haut, les paysages sont somptueux mais ils se méritent, la montée est rude. Historiquement c'était une frontière entre les Velaves du Velay et les Helviens du Vivarais mais ce n'est pas l'objet de cette chronique. L'objet de ce petit texte c'est le "fin gras".
Le fin gras, c'est le nec plus ultra de ce qui se fait en viande de boucherie dans la région et même au-delà. Les bœufs sont élevés d'une manière particulière qui donne à leur viande une saveur exceptionnelle.
Les amateurs de bonne chair se sont donné rendez-vous au Puy-en-Velay lors d'une animation spécifique. Ils entouraient une demi-douzaine d'éleveurs venus présenter leurs bêtes. Le millésime 2023 est né sous de bonnes auspices comme nous le confirme Brice Pellevoisin le boucher, " On est vraiment dans ce qui se fait de mieux, aujourd’hui, en France." Quelques heureux ont pu déguster cette viande de haute qualité et confirmer les dires du boucher. On pouvait entendre les commentaires fuser, "elle a vraiment du goût, la texture est parfaite, c’est incomparable" ou "une exceptionnelle qualité gustative", tout cela devant des éleveurs réjouis.
1250 animaux ont été engraissés et ils se négocient entre 7 et 8 euros le kilo mais la qualité n'a pas de prix dit-on. C'est un peu plus cher que l'année précédente à cause du contexte économique. Bernard Bonnefoy, président de l'AOP Fin gras du Mézenc commentait l'évènement tout en expliquant que l'association avait certainement atteint son rythme de croisière et qu'il fallait tout faire pour conserver l'appellation. Les éleveurs traitent directement, via l'association, avec les bouchers sans passer par des intermédiaires (les chevillards). Lui même éleveur, le président explique garder ses bêtes jusqu'à trois ans et ne pas vouloir les envoyer à l'engraissement en Italie.
Ardent défenseur de la qualité l'association des Eleveurs de Fin gras du Mézenc travaillent avec d'autres AOP viande sur le thème de la durabilité afin de préserver l'avenir.
Mais au final qu'est-ce qui caractérise le fin gras du Mézenc ?
C'est simple, c'est un élevage consistant à élever lentement des bœufs et des génisses avec du foin naturel produit sur place. C'est ce foin qui donne la caractéristique première de la viande et l'engraissement des bœufs de Pâques est attesté depuis le 1680.
Source : L'éveil / Cédric Dedieu
Concours départemental de chevaux lourds
C'est à Retournac près d'Yssingeaux en Haute-Loire que se passera l'évènement le 20 août 2023, succédant ainsi à la finale du Puy-en-Velay. C'est en 2016 qu'avait eu lieu la dernière finale située à Retournac.
Même si la qualité des animaux ne faisait l'objet d'aucune remarque, le nombre de chevaux présentés est en baisse, 268 en 2021 et 208 en 2022 indique Vincent Faure, président depuis mars 2022 du Syndicat de Haute-Loire des chevaux lourds.
La Haute-Loire est devenue une terre d'élevage pour les Comtois, chevaux de trait originaires de Franche-Comté. C'est un animal robuste dont l'origine est située en Allemagne et en Bourgogne, terre d'empire autrefois. Ce fier animal a aussi servi de cheval de bataille sous l'ancien régime et a presque disparu suite aux guerres napoléoniennes car il était utilisés par toutes les armées.
Concours officiels 2023
Jeudi 3 août : Les Estables
Samedi 5 août : Yssingeaux
Dimanche 6 août : Craponne-sur-Arzon
Mercredi 9 août : Cayres
Concours des municipalités 2023
Dimanche 16 avril : Retournac (Foire des pâquerettes)
Samedi 30 septembre : Saugues
Dimanche 1er octobre : Saint-Julien-du-Pinet
Samedi 25 novembre : Brioude
Foires 2023
Dimanche 3 septembre : Le Monastier-sur-Gazeille
Mardi 19 septembre : Les Estables
Vendredi 20 octobre : Fay-sur-Lignon
Concours et agrément des étalons 2023
Mercredi 11 octobre à 9 h 30 : Fix-Saint-Geneys
Mercredi 11 octobre à 14 heures : Yssingeaux
Concours départemental
Dimanche 20 août : Retournac
Source : la Commère 43
La cas Saturnin
Saturnin est un coq et comme tous les coqs il chante le matin mais un membre du voisinage ne l'entendait pas de cette oreille. Cela se passe dans une commune de l'Aude à Villalbe.
Saturnin est arrivé dans ce paisible village des environs de Carcassonne à l'été 2021. Charlotte Voltes et Mathieu Bobic qui l’accueillent chez eux en sont ravis, le voisinage moins. C'est par huissier de justice que les propriétaires ont été assignés pour nuisances sonores liées au coq.
La justice devait statuer sur le sort du gallinacé. Ce dernier risquant tout simplement la mort. Le plaignant réclamait 5000 € de préjudice et l'arrêt des nuisances sonores. L'avocat des plaignants mettait en avant l'épuisement de leurs clients par le chant du coq.
A la demande des propriétaires, l'éclairage public a même été modifié afin de ne pas perturber Saturnin. Ils s'étaient aussi renseignés auprès du voisinage pour connaître l'état de l'éventuelle perturbation, prêts à se séparer de l'animal au profit d'une association avec des jeunes enfants handicapés qui fait de la médiation animale. Il s'est avéré que la nuisance ne concernait que le seul plaignant et donc les propriétaires ont décidé de garder Saturnin chez eux. Une pétition en faveur du coq a recueilli 2400 signatures.
Le tribunal de Carcassonne a statué et rejeté la plainte. L'avocat des propriétaires indiquant, après le rendu de la cour, que c'est la reconnaissance normale de la campagne française et de notre patrimoine rural. Le chant du coq, c'est comme les tintements des cloches d'un village, les beuglements des vaches ou les hennissements des chevaux. Le jugement reconnaissant de fait le caractère rural du hameau.
Ce jugement fait un autre heureux, le fils de la maison qui va pouvoir continuer à ramasser de bons œufs dans la basse-cour.
Source : France 3 région/ Occitanie / Fabrice Dubault et Bérénice Del Tatto
Un lycée agricole a besoin de terres pour travailler
Cela semble une évidence et pourtant rien n'est simple. A Yssingeaux en Haute-Loire, le lycée agricole dispose d'un des plus petits fonciers de France. La région Auvergne-Rhône-Alpes a décidé de leur venir en aide en faisant l'achat de 17 hectares de terrains supplémentaires afin que le lycée gagne en autonomie. En effet la mairie a pris des terrains pour construire de nouveaux lotissements et cela s'est fait au détriment de l'exploitation du lycée.
C'est le Gaec de Fontbone qui a vendu ces terres ainsi que trois bâtiments. Elles vont pouvoir nourrir notre troupeau annonce Nadine Masson directrice du lycée George-Sand. Les 500 élèves de l'établissement sont confrontés quotidiennement aux réalités du terrain et chaque semaine un planning est établi qui implique les élèves dans la vie de la ferme.
Le lycée George-Sand possède 100 hectares répartis en prairies naturelles pour 50 ha, en prairies temporaires pour 30 ha, le reste c'est 8 ha de maïs, 2 ha de sorgho fourrager et 12 ha de céréales. Les seuls intrants sont du tourteau. Une parcelle pédagogique de 4 ha permet aux élèves de se faire la main.
Source : La commère 43
Sur ces quelques mots je vous dis à bientôt
Gastronomiquement Votre, Lucullus
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