Reynière - Grimond de la
Né le 10 novembre 1758 à Paris (75)
Décéde le 25 décembre 1838 à Villiers-sur-Orge (91)
Alexandre Balthhazar Laurent Grimod de la Reynière est issu par sa mère d'une vielle famille de l'aristocratie française, et par son père d'une ancien lignée de fermiers généraux.
Rejeté par sa famille à cause d'une infirmité qui lui déforme les mains, il est éduqué par la domesticité de celle ci puis sera envoyé en pension.
Il obtiendra un diplôme d'avocat.
Ecrivaint et amateur de littérature il se fera critique littéraire mais surtout il est précurseur dans le domaine de la littérature gastronomique.
A 15 ans, alors qu'il sort du collège Louis le Grand, ses parents l'ont obligé à voyager pour ne pas l'avoir à côté d'eux.
Cela forgera son caractère et en fera un cynique et un bon vivant.
Il voyage pendant trois ans dans le Bourbonnais, le Lyonnais, le Dauphiné et la Savoie à Genève et à Lausanne.
C'est là un tournant magistral car, pendant les deux ans que durera son exil au couvent de Nancy, il va découvrir l'art de bien manger près du père abbé.
La révolution étant là, et loin des richesses de sa famille, il vit alors à Lyon, il devient négociant pour pouvoir vivre.
Amis avec Louis Sébastien Mercier et de Restif de La Bretonne, ils seront témoins de la révolution gastronomique que va vivre la France au début du 19ème siècle avec l'arrivée des restaurants et de leur clientèle bourgeoise.
Créateur de la littérature gastronomique il publiera entre 1802 et 1812 "l'almanach des gourmands".
Ce sera également " le journal des gourmands et des belles, l'épicurien Français" (1806 – 1815).
- Traité de la dissection des viandes.
- Traité des menus.
- Traité des éléments de la politesse gourmande.
A la fin de sa vie il épouse la femme avec qui il vit depuis 20 ans.
Il se retire au château de Brinvillier à Villiers sur Orge.
Il meurt à 80 ans le soir du réveillon du 25 décembre 1837.
- Quelques personnes redoutent à table une salière renversée et le nombre treize. Ce nombre n’est à craindre qu’autant qu’il n’y aurait à manger que pour douze ; quant à la salière, l’essentiel est qu’elle ne se répande pas dans un bon plat.
- Un vrai gourmand aime autant faire diète que d’être obligé de manger précipitamment un bon diner.
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