Les Chroniques de Lucullus n°441
Amis gourmands bonjour,
La semaine dernière j'avais tellement d'informations que j'ai préféré en reporter certaines pour ne pas faire une chronique n°440 trop longue.Voici la suite...
Les prix du Salon Agricole de Paris
Des dizaines de prix ont été attribués comme chaque année, relevant l'excellence du travail des agriculteurs, des éleveurs, ou des producteurs français.
Prix St Pourçain
Les Bonvin, nom prédestiné, de Louchy-Montfand, deux fois primés au Salon de l'agriculture. Le journal La Montagne nous a parlé de petits producteurs indépendants qui tout au long des années qui passent, font un travail remarquable de qualité et de persévérance.
Cette année le Saint Pourçain (AOC), qui est un vin que j'adore, a vendangé 12 médailles, preuve est que dans ce coin d'Auvergne, l'amour du travail et la constance dans celui-ci a une vraie signification et cela malgré les intempéries et notamment la grêle, qui ont marqué les dernières années de production.
Les Bonvin n'espèrent donc plus qu'une chose. Que la météo stoppe son mauvais esprit : « Depuis 2006, à l'exception d'une année, on a été systématiquement grêlés. On est très motivés. Mais si le ciel nous aidait, on ne dirait vraiment pas non. »
Source La Montagne (Antoine Delacou)
http://www.lamontagne.fr/auvergne/actualite/departement/allier/2015/02/26/les-bonvin-de-louchy-montfand-deux-fois-primes-au-salon-de-l-agriculture_11343565.html
Salers
Ce nom n'est pas que celui d'un fromage mais aussi celui des animaux qui lui donnent leur lait.
La Salers est aussi une race à viande et c'est une excellente viande de montagne.
Cette année quatre salers d’exception sont montés au pinacle
Le taureau Godwin (1.305 kg), âgé de 4 ans à séduit les jurés sa largeur de hanches, critère à transmettre dans une race déjà prisée pour sa facilité de vêlage.
La vachee Douchka (964 kg) a impressionné le jury par sa ligne de dos et la qualité de ses mamelles.
La vache Eugénie (904 kg) modèle d'équilibre selon les jurés a aussi remporté " l'index femelle" qui est le titre de meilleure reproductrice de la race.
Le Taureau Emir (1.330 kg) déjà deux fois récompensé les années précédentes est encore une fois à l'honneur pour l'ensemble de ses qualités.
Source : La Montagne
http://www.lamontagne.fr/limousin/actualite/2015/02/26/quatre-salers-dexception-au-firmament_11343396.html
Cul Noir
E cette année 2015, le salon a vu la première vente aux enchère de cul noir du Limousin.
C'était une gageure, pour la coopérative l'Ecusson noir, tout juste âgée d'un an, que de penser pouvoir réaliser cette vente. Le public ne s'y est pas trompé qui a été nombreux sur le ring pour admirer les animaux présentés.
Quatre superbes cochons étaient mis en vente et les acheteurs étaient très sérieux.
- Yvan, 174 kg, né chez Jean-Luc Monteil à Sauviat-sur-Vige acheté 1.750 €, par la boucherie Lévêque, dans le 10e arrondissement à Paris.
- Ina, 178 kg, du lycée agricole des Vaseix acheté 2.000 €, par Cora Limoges.
- Ivanoë, 163 kilos élevé par Jean-Luc Monteil a été adjugé 2.250 € acheté par Thierry-Didier de Fresse, de la boucherie limousine à Saint-Georges-des-Bois.
- Isis, 186,5 kgs, du gaec Royer à La Roche l’Abeille a été enlevé par Christophe Sénégas pour 2.150 €.
Les enchères ayant atteint 5 fois le prix habituel, c'est donc un succès total pour les initiateurs du projet qui recommenceront l'année prochaine, comme ils l'ont déjà annoncé.
Source: La Montagne
http://www.lepopulaire.fr/france-monde/actualites/a-la-une/national/2015/02/27/salon-de-l-agriculture-des-encheres-a-se-taper-le-cul-noir-par-terre_11344542.html
Corbeaux, freux et choucas
Chaque hiver, corbeaux, freux et corneilles et autres corvidés, reviennent par centaines nicher en centre-ville
Parfois l'homme, pensant bien faire, fait mal. En détruisant les lieux de nidifications de nos oiseaux sédentaires, il a pris le risque de créer de nouvelles nuisances. C'est le cas avec les freux et les corbeaux.
L'abattage des grands arbres dans les champs, lieux privilégié par les freux pour y nidifier les ont poussés à trouver d'autres endroits. Et ces endroits sont en ville où ils se sont parfaitement acclimatés En ville ils sont à l'abri de leurs prédateurs naturels que sont les rapaces et même des mammifères qui viennent voler leurs œufs. Tout cela au grand désespoir des habitants car le freux est bruyant mais aussi assez sale du fait du nombre.
Il est vrai que le freux, ou corbeau européen, nuit au rendement des champs mais il est protégé par la loi sur la biodiversité.
Comme tous les animaux, le freux fait partie intégrante du monde animal et en cela il a toute sa place parmi nous.
Ce qui dérange le plus c'est le groupe constitué. En effet une corbeautière peut atteindre plusieurs centaines d'individus et je comprends parfaitement les nuisances ainsi créés. Mais à force d'être chassé de la campagne notre freux est devenu un citadin. Il faudra s'y faire.
Et comme l'écrit si bien Emmanuel Letreulle journaliste au Berry, il n'est pas encore né, celui qui le délogera. Faut pas "crôare !"
Source: Le Berry
http://www.leberry.fr/cher/actualite/2015/02/27/chaque-hiver-corbeaux-freux-et-corneilles-reviennent-par-centaines-nicher-en-centre-ville_11344947.html
Pain d'épices plein de saveurs
Des tomes de 10 kg de pain d'épices proposées au salon, il y a de quoi faire saliver plus d'un visiteur ou d'un professionnel.
Le pain d'épices Quercy fait son show.
Didier Darnis fait du pain d'épices depuis vingt ans, de manière artisanale et les vend dans ses magasins de Bétaille et Rocamadour. Ce ne sont pas moins de 5 personnes qui assurent la production des 30 et 40 tonnes réalisées par an et ceci dans différentes présentations (nature, orange, cannelle, chocolat, noix, caramel au beurre salé, et un pain d'épices aux myrtilles).
Il peut être étonnant de trouver du pain d'épices comme spécialité du Lot. On l'attend plus dans l'Est ou dans le Nord. Qu'à cela ne tienne, Didier Daenis a relevé le défi et avec une recette familiale, gardée secrète, et une présentation originale il entend se faire connaître et faire connaître sa spécificité.
Du pain d'épices à la coupe, c'est une autre originalité.
Didier Darnis confirme d'ailleurs qu'il n'existe en France qu'une dizaine de producteurs, comme lui, proposant du pain d'épices à la coupe.
Un préparation rigoureuse et une méthode originale assure à ce pain d'épices un véritable succès.
Son secret ?
Il tient, selon son créateur, aux ingrédients, des miels du Grand Sud, de la farine de froment, des épices, un tout petit peu de beurre. La fermentation du miel et de la farine est primordiale, les 2 à 3 heures de cuisson donnent le moelleux.
Source la Dépêche (Jean-Michel Fabre)
http://www.ladepeche.fr/article/2015/02/23/2054039-du-pain-d-epices-en-tome-pour-le-salon.html
Huile d'olive et dénomination
170 tonnes d'huile d'olives sont produites en corse chaque année. Elle possède déjà un AOP mais on pourra maintenant connaître la méthode de ramassage.
L'huile d'olive corse obtient en effet une double appellation. On pourra savoir dorénavant si le fruit a été récolté par remuage de l'arbre (méthode mécanique) ou si il est tombé naturellement dans les files tendus sur ou au dessus du sol pour le recueillir.
Quel est l'avantage de cette méthode. Elle paraît évidente. Si le fruit se détache seul de l'arbre c'est qu'il est mûr à point et gorgé de soleil. Cela produira des huiles différentes avec des goûts plus doux. La cueillette mécanique peut se faire plus tôt dans la saison et donc avec des fruits plus verts, plus ardents.
Antoine Santoni,producteur à Orto, en Corse du Sud, explique que ses arbres sont vieux de plus de 300 ans (un olivier peut vivre plusieurs millénaires) Ses filets sont tendus à 2 mètres du sol car les oliviers grimpent à 15-20 mètres de hauts. Rien à voir avec les arbrisseaux de nos jardins qui sont comme des bonzaïs en comparaison.
Ne vous y trompez pas, la récolte s'étire sur plusieurs mois à partir de février et il faut passer tous les jours ramasser la récolte. De plus le délai entre la récolte et le pressurage ne peut dépasser 9 jours.
Cela fait maintenant 10 ans que la Corse bénéficie d'une AOP pour son huile et cette nouvelle appellation ne pourra que rajouter à l'excellence du travail réalisé dans les 2.100 ha de production.
Source : Corse Matin et Denis (*)
http://www.corsematin.com/article/derniere-minute/lhuile-dolive-corse-obtient-une-double-appellation.1712319.html
(*) Cet article m'a été envoyé par Denis, si comme lui vous avez une information qui vous a plu et que vous voulez m'en voir parler. N'hésitez pas. Envoyez moi l'article et sa source ou mieux encore votre article. Je me ferai un plaisir de l'adjoindre aux Chroniques
Ainsi fini cette revue, partielle je dois dire, du Salon de l'Agriculture de Paris.
J'espère qu'elle vous aura intéressés.
Sur ces quelques mots je vous souhaite une excellente semaine
Gastronomiquement Votre, Lucullus
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