Les Chroniques de Lucullus n°447
Amis gourmands bonjour,
Lorsque les animaux viennent à la rescousse des maries
Saint Agnant, en Charente Maritime fait, elle aussi, le choix écologique de la tonte par des animaux.
Là, ce sont de magnifiques moutons venus du Limousin proche qui vont avoir la rude tache des désherber les marais.
Pourquoi des moutons ?
Parce que les marais sont des terres d'élevage et que la marie n'entendait pas verser des polluants sur les terres pour désherber.
La démarche prise en charge Laurent Derler, responsable des services techniques de la ville, est aussi une démarche pratique et éducative.
De nombreuses races d'oiseaux sont abritées dans les marais et Laurent Derler à l'intention d'installer des nichoirs et des postes d'observations pour augmenter les populations d'oiseaux et pour permettre aux enfants des écoles de s'instruire en ornithologie.
Sauvegarder les races.
Si utiliser les animaux pour désherber des prairies, des marais ou des bords de routes n'est plus rare, sauver des races animales grâce à cette méthode l'est beaucoup plus.
C'est pourtant ce qui se passe ici.
Les six moutons, un bélier, trois brebis et trois agneaux, sont de race Ouessant, race en voie de disparition car sa laine noire, ne pouvant être teinte, n'intéresse plus les éleveurs.
Du coup la marie de Saint Agant fait d'une pierre deux coups et deux coups de maître.
Source : Ouest France
http://www.sudouest.fr/2015/05/15/des-moutons-pour-entretenir-les-marais-1921381-1512.php
Menace sur le miel
Là tout ce passe dans le Gers. Les châtaigniers tout comme en Corse ou en Ardèche sont attaqués par un parasite, le Cynips. Le frelon asiatique et les pesticides ont fait chuter les populations d'abeilles de manière affolante, les apiculteurs n'avaient pas besoin d'une nouvelle menace.
Le cynips n'attaque pas les abeilles directement mais les châtaigniers ce qui nuit à la reproduction des hyménoptères.
Bien sûr il y a eu des lâcher de torymus, une guêpe chinoise qui s'attaque aux cynips, mais ils sont insuffisants. Pourtant le procédé est déjà connu et a montré son efficacité. L'Italie et le Japon ont pu, par cette méthode éradiquer la menace. En corse également le traitement par la guêpe a déjà produit des effets mais le traitement est long et il faut attendre dix ans pour que celui ci soit complètement efficace. En Ardèche les lâchés torymus se multiplient.depuis peu.
Dans le Gers nous n'en sommes qu'au tout début. Alors, comment se fait il que les autorités sanitaires nationales si promptes à nous pondre des règlements et des contraintes ne soient pas capable de définir un plan national d'action. L'INRA, à elle seule, ne peut produire en quantité suffisante des souches de manière industrielle.
Ne peut on demander de l'aide aux pays ayant déjà traité la problème grâce au Torymus?
Aurions nous trop de fierté ou trop d'orgueil pour demander de l'aide?
Faudra t-il attendre la mort des forêts des châtaigniers pour réagir, une fois encore trop tard ?
Source : Sud Ouest
http://www.sudouest.fr/2015/05/15/les-apiculteurs-en-veille-permanente-1921133-4720.php
Sur ces quelques mots je vous souhaite une excellente semaine.
Gastronomiquement Votre, Lucullus
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