Les Chroniques de Lucullus n°520

Amis gourmands bonjour,

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  Les produits ultra transformés sont mauvais pour la santé.
  Je le dis et le répète depuis des années, il faut user de ces produits avec une grande précaution notamment dans leur périodicité de consommation.
  
  C'est en étudiant les aliments ultra-transformés auprès d'un panel de 105.000 Français, que les chercheurs de l'étude appelée NutriNet-Santé ont tiré leurs conclusions et les ont publiées dans le journal anglais BMJ, pour British Medical Journal. Pendant 8 ans, les chercheurs ont collecté les données et ont démontré que ces produits contenaient de manière excessive des lipides, lipides saturés, sucres et sels ajoutés, et trop peu de fibres et de vitamines.
  
  Leurs conclusions sont terrifiantes: la consommation régulière d'aliments ultra-transformés montre un risque global plus élevé de cancer (accru de 6 à 18%) "et de cancer du sein" (accru de 2 à 22%). Les scientifiques ont fait état de 2.228 cas de cancer, dont 108 mortels et 739 du sein sur la période et la population étudiées.
  
  Les aliments à risque comprennent des pains, des sucreries, des desserts, des céréales, des boissons sucrées, des viandes transformées (boulettes, nuggets, jambon avec additifs, etc.), des pâtes et soupes instantanées, des plats surgelés ou en barquette, etc.
  
  Pour autant les chercheurs soulignent qu'il s'agit là d'une première observation qui mérite une exploration attentive et plus poussée car d'autres facteurs rentrent également en jeu comme le tabagisme et l'absence d'activités physiques.
  Les deux groupes de facteurs allant souvent de paire.
  
  Les chercheurs notent également que le type de transformation des aliments et leur cuisson produisent des contaminants nouvellement formés, et que leurs emballages en plastique peuvent contenir du bisphénol A, un perturbateur endocrinien.
  
  Tous ne sont pas d'accord et un professeur en diététique du King's College de Londres, Tom Sanders, cité par Science Media Centre, estime que "cette classification" semble arbitraire et fondée sur le postulat que les aliments traités industriellement ont une composition nutritionnelle et chimique différente de celle produite à la maison ou par des artisans. Ce n'est pas le cas".
  Personnellement j'en doute. Je mets rarement des additifs chimiques dans les aliments que je cuisine.
  
  Cette étude a été financée par l'Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale avec d'autres institutions publiques françaises. Dans ces commentaires, l'INS. explique que "le lien de cause à effet reste à démontrer".
  
  Enfin, les chercheurs expliquent que la part de ces produits dans le régime des Français n'est pas quantifiée.
  S'appuyant sur une publication de l'ANSES, les chercheurs citent une étude de 2016 montrant que, quand les Français mangent chez eux, la moitié de leurs aliments transformés proviennent de l'industrie, un tiers sont "faits maison" et le reste artisanalement.
  Enfin il est à noter que l'Organisation Mondiale de la Santé, l'OMS, désigne l'augmentation de la consommation d'aliments très caloriques riches en lipides parmi les principales causes de la progression de l'obésité, à l'origine de graves problèmes de santé publique.
  
  Source :
  - Portail free/actualité
  - France soir
  - Etude-nutrinet-santé
  - Quoidans mon assiette
  
  SIA 2018
  Le Salon International de l'Agriculture 2018 ouvrira ses portes du 24 février au 4 mars à la porte de Versailles à Paris.
  Comme chaque année à la même époque la porte de Versailles se transforme en une immense ferme où petits et grands prendront plaisir à voir les animaux de nos élevages.
  
  C'est aussi un grand moment pour venir à la rencontre des agriculteurs, éleveurs et autres acteurs de nos terroirs.
  Je prends plaisir chaque année, depuis maintenant 30 ans, à m'y rendre pour rencontrer notamment la famille Janicot et la Mémé du Quercy, viticulteurs et producteurs de foie gras dans le Lot.
  
  La SIA c'est également, le Concours Général Agricole récompensant les meilleurs acteurs du monde rural. Ce concours constitue une vitrine unique pour les produits du terroir, les producteurs laitiers, les vins et démontre l'excellence de la génétique française avec le grand concours des races animales.
  Par son biais les lycées agricoles sont aussi mis à l'honneur et y sont distingués les meilleurs dégustateurs de vins ou les meilleurs pointeurs d'animaux.
  
  Pour les vins, et cela concerne toutes les gammes de prix, le jury est constitué de spécialistes reconnus (sommeliers, œnologues, négociants, producteurs, courtiers… ).
  Les présélections sont organisées dans les régions et seulement 55 % des vins sont admis à concourir pour la finale. Les épreuves finales sont encadrées par des agents du ministère de l'agriculture, de l'agroalimentaire et de la forêt.
  
  Il en va de même pour les animaux et les sélections sont rigoureuses. Je cite :
  "Le haut niveau génétique et les performances commerciales étant garantis, les reproducteurs admis au concours restent jugés sur leur morphologie et la conformation de celle-ci au standard de la race où une importance particulière est accordée aux caractères fonctionnels de la morphologie."
  
  Ce sont sept espèces animales qui se présentent au concours, Asins, Bovins, Canins, Caprins, Equins, Ovins, Porcins.
  Cela représente 372 races, 3000 animaux et 1200 éleveurs.
  
  Enfin, le Concours Général Agricole a pour mission de former les futurs professionnels. A ce titre, cinq compétitions leur sont dédiées.
  Le concours de jugements des animaux par les jeunes (CJAJ)
  Le trophée national des Lycées Agricoles (TNLA)
  Le concours Européen des Jeunes Professionnels (CJPV)
  Le challenge Equi Trait Jeune (ETJ)
  Concours Jeunes Jurés des Pratiques Agro-écologiques "Prairies & Parcours"
  
  Source :
  - Site du SIA
  - Le Concours Général Agricole
  - Le Concours Général Agricole des vins
  - Le Concours Général Agricole des jeunes professionnels
  
  Les USA et le vin en chiffres
  Les Américains ne boivent pas que des sodas. Ils apprécient aussi le vin et notamment le vin français.
  Ils en consomment en moyenne 10,3 litres de vin par an et par habitant. Certes ce ne sont pas les Français avec 42,5 L mais là n'est pas le propos.
  Cela représente quand même 33.189 mhl (milliers d'hectolitres).
  Le prix moyen des bouteilles est de 9,7 € et la part du vin français est de 12,5 %.
  
  Source :
  - pleinchamp.com
  United Nations Commodity Trade Statistics Database

Nos vins et spiritueux s'exportent
Cette balance commerciale est excédentaire, ne nous en plaignons pas. C'est même le second poste excédentaire derrière l'aéronautique.

Les exportations ont atteint en 2017 le chiffre record de 12,9 milliards d'euros. C'est une hausse en valeur de 8,5 % sur un an et représente environ 1.200 millions de bouteilles soit + 5 % sur un an.
Les vins, toutes régions confondues, voient leur chiffre d'affaire progresser de 10 % à l'exportation et de 6 % en volume. Les spiritueux atteignent pour la première fois la barre des 4 milliards d'euros. La locomotive en ce domaine est le Cognac avec 3 milliards d'euros d'exportations ce qui représente une hausse de 11 % en valeur et 2,4 % en volume.

Ce sont là des chiffres impressionnants notamment à cause l'appréciation de l'Euro vis à vis des autres monnaies.

L'Union Européenne affiche un rebond de 4,5 % dans la part de nos exportations mais c'est surtout la part des marchés extérieurs à cette zone qui sont plus probants.
Les USA avec 3 milliards d'euros atteignent un rythme de croissance de 10 % et reste la première destination de nos exportations.
Pour autant la Chine poursuit sa croissance avec une hausse de 25 % à 1,7 milliards d'euros dont 500 millions pour la seule Hong-Kong.
Le président de la Fédération des Exportateurs de Vins et Spiritueux français (FEVS), Antoine Leccia a le sourire en présentant ces chiffres. Afin d'avoir les détails des chiffres, un tableau sur une page, je vous conseille de télécharger le pdf dont l'adresse vous est donnée en source.

Source :
- La fédération des exportateurs de vins et spiritueux français
- Le PDF

Sur ces quelques mots je vous souhaite une bonne semaine.
Gastronomiquement Votre, Lucullus