Les Chroniques de Lucullus n°525
Amis gourmands bonjour,
Santé et fromage
Peut-on soulager l'inflammation chronique de l'intestin ou la maladie Crohn grâce à l'alimentation ?
C'est ce que pensent les spécialistes de l'INRA Rennes en ayant mis au point un fromage, de type emmental, qui, selon l'institut, permettra de prévenir la maladie mais également d'en soulager les effets.
Depuis 2015, le CHU de Rennes participe à un test clinique et l'INRA a déposé un brevet.
Techniquement, le laboratoire Science & technologie du lait & de l'œuf, a isolé trois souches de bactéries qui ont une action anti-inflammatoire mais également qui pourraient être à l’origine de la fermentation et des trous dans le fromage. Le lien est clair, l'emmental pourrait être un remède.
L'Inra, allié à un producteur breton de fromage, a fait fabriquer un emmental en utilisant ces 3 souches bactériennes.
Selon le directeur de recherche de l'Inra, les tests réalisés sur des souris ont démontré que ce fromage freinait et prévenait les pathologies et qu'il pouvait atténuer les effets secondaires de la chimiothérapie.
Affaire à suivre donc...
Source : Ouest-France, Le parisien, Inra
Evolution du Bio et administration
Il semblerait que le gouvernement prenne au sérieux les possibilités de développement de la filière bio de notre agriculture. A cet égard, il prévoit une enveloppe de 1,1 milliard d'euros d'aide sur 5 ans.
La hausse de l'aide serait de 62 % par rapport au précédent plan Bio.
Le but serait de faire passer le pourcentage de terres cultivées en bio de 6,5 à 15 %. Il faut savoir que la France importe 30 % de sa consommation de produits bio.
Le détail de ces sommes a été donné et ces fonds sont répartis entre la France et l'Europe.
630 millions d’euros d’aides européennes via les fonds européens agricoles pour le développement rural ou fonds Feader.
200 millions de co-financement de l’État
170-220 millions par les agences de l'eau qui, traditionnellement, font du financement pour l’agriculture biologique.
Je reviendrai, de manière plus complète, sur le Bio en France dans la prochaine Chronique.
Source : Ouest-France, Le Figaro
Abeilles, quand les gens s'engagent.
C'est dans la Sarthe que cela se passe.
Le centre d'insertion par le travail de Champagné va installer 400 ruches d'ici à 3 ans.
L'opération va commencer dès avril où 50 ruches vont déjà être installées dans 4 exploitations de "Fermiers de Loué" à Saint-Michel-de-Chavaignes, Le Grand-Lucé, Saint-Mars-d’Outillé et Bouloire.
Je trouve cette initiative excellente. On devrait mettre des ruches partout notamment en milieu urbain et péri-urbain où les abeilles sont moins soumises aux pesticides, même si l'air est plus pollué. Il semble que ce ne soit pas la gêne majeure pour les abeilles.
Source : Le Maine libre
De la souveraineté alimentaire
La FNSEA est montée au créneau lors d'une audition parlementaire afin de demander au gouvernement d'étendre le décret Montebourg au foncier agricole.
Le décret Montebourg date de 2014. Il oblige les investisseurs étrangers à obtenir, pour certains secteurs sensibles, une autorisation préalable de Bercy, généralement accordée en contrepartie d'engagements.
Comme l'a indiqué le premier ministre, ce décret sera étendu aux secteurs de l'intelligence artificielle, du spatial, du stockage des données, aux semi-conducteurs et aux infrastructures financières.
Des pays étrangers et notamment la Chine achètent des terres agricoles un peu partout dans le monde, et donc également en France, dans le seul but de produire en exclusivité pour leur pays. A terme, comme dans d'autres pays et notamment dans ceux d'Afrique, cela peut remettre en cause l'autosuffisance alimentaire du pays ou l'empêcher.
La FNSEA estime qu'il faut protéger les terres françaises.
La mission parlementaire sur les terres agricoles doit rendre ses conclusions en 2019. D'ici là, indique le député Dominique Potier, co-rapporteur de la mission, il faut trouver des solutions pour éviter des dérives à court terme.
Tout cela va dans le sens du président de la République qui a assuré, en février, que les terres agricoles étaient des "investissements sensibles et stratégiques" auquel il allait apporter des "verrous réglementaires" car on "ne peut pas laisser des centaines d'hectares rachetés par des puissances étrangères sans qu'on sache la finalité de ces rachats".
Des mesures sont attendues en mai.
Affaire à suivre également et avec beaucoup d'intérêt...
Source : BFM business / AFP
Peut-on soulager l'inflammation chronique de l'intestin ou la maladie Crohn grâce à l'alimentation ?
C'est ce que pensent les spécialistes de l'INRA Rennes en ayant mis au point un fromage, de type emmental, qui, selon l'institut, permettra de prévenir la maladie mais également d'en soulager les effets.
Depuis 2015, le CHU de Rennes participe à un test clinique et l'INRA a déposé un brevet.
Techniquement, le laboratoire Science & technologie du lait & de l'œuf, a isolé trois souches de bactéries qui ont une action anti-inflammatoire mais également qui pourraient être à l’origine de la fermentation et des trous dans le fromage. Le lien est clair, l'emmental pourrait être un remède.
L'Inra, allié à un producteur breton de fromage, a fait fabriquer un emmental en utilisant ces 3 souches bactériennes.
Selon le directeur de recherche de l'Inra, les tests réalisés sur des souris ont démontré que ce fromage freinait et prévenait les pathologies et qu'il pouvait atténuer les effets secondaires de la chimiothérapie.
Affaire à suivre donc...
Source : Ouest-France, Le parisien, Inra
Evolution du Bio et administration
Il semblerait que le gouvernement prenne au sérieux les possibilités de développement de la filière bio de notre agriculture. A cet égard, il prévoit une enveloppe de 1,1 milliard d'euros d'aide sur 5 ans.
La hausse de l'aide serait de 62 % par rapport au précédent plan Bio.
Le but serait de faire passer le pourcentage de terres cultivées en bio de 6,5 à 15 %. Il faut savoir que la France importe 30 % de sa consommation de produits bio.
Le détail de ces sommes a été donné et ces fonds sont répartis entre la France et l'Europe.
630 millions d’euros d’aides européennes via les fonds européens agricoles pour le développement rural ou fonds Feader.
200 millions de co-financement de l’État
170-220 millions par les agences de l'eau qui, traditionnellement, font du financement pour l’agriculture biologique.
Je reviendrai, de manière plus complète, sur le Bio en France dans la prochaine Chronique.
Source : Ouest-France, Le Figaro
Abeilles, quand les gens s'engagent.
C'est dans la Sarthe que cela se passe.
Le centre d'insertion par le travail de Champagné va installer 400 ruches d'ici à 3 ans.
L'opération va commencer dès avril où 50 ruches vont déjà être installées dans 4 exploitations de "Fermiers de Loué" à Saint-Michel-de-Chavaignes, Le Grand-Lucé, Saint-Mars-d’Outillé et Bouloire.
Je trouve cette initiative excellente. On devrait mettre des ruches partout notamment en milieu urbain et péri-urbain où les abeilles sont moins soumises aux pesticides, même si l'air est plus pollué. Il semble que ce ne soit pas la gêne majeure pour les abeilles.
Source : Le Maine libre
De la souveraineté alimentaire
La FNSEA est montée au créneau lors d'une audition parlementaire afin de demander au gouvernement d'étendre le décret Montebourg au foncier agricole.
Le décret Montebourg date de 2014. Il oblige les investisseurs étrangers à obtenir, pour certains secteurs sensibles, une autorisation préalable de Bercy, généralement accordée en contrepartie d'engagements.
Comme l'a indiqué le premier ministre, ce décret sera étendu aux secteurs de l'intelligence artificielle, du spatial, du stockage des données, aux semi-conducteurs et aux infrastructures financières.
Des pays étrangers et notamment la Chine achètent des terres agricoles un peu partout dans le monde, et donc également en France, dans le seul but de produire en exclusivité pour leur pays. A terme, comme dans d'autres pays et notamment dans ceux d'Afrique, cela peut remettre en cause l'autosuffisance alimentaire du pays ou l'empêcher.
La FNSEA estime qu'il faut protéger les terres françaises.
La mission parlementaire sur les terres agricoles doit rendre ses conclusions en 2019. D'ici là, indique le député Dominique Potier, co-rapporteur de la mission, il faut trouver des solutions pour éviter des dérives à court terme.
Tout cela va dans le sens du président de la République qui a assuré, en février, que les terres agricoles étaient des "investissements sensibles et stratégiques" auquel il allait apporter des "verrous réglementaires" car on "ne peut pas laisser des centaines d'hectares rachetés par des puissances étrangères sans qu'on sache la finalité de ces rachats".
Des mesures sont attendues en mai.
Affaire à suivre également et avec beaucoup d'intérêt...
Source : BFM business / AFP
Sur ces quelques mots je vous souhaite une bonne semaine.
Gastronomiquement Votre, Lucullus
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