Les Chroniques de Lucullus n°558
Amis gourmands bonjour,
Le Champagne est au courant
Nous sommes au début des vendanges mais, déjà, il faut penser aux frimas de l'hiver pour préserver la récolte 2020. Vincent Philipaux récoltant manipulant en Champagne s'est penché sur la question.
Pour préserver les vignes du gel, on utilise le plus souvent des chaufferettes à pétrole. Cela coûte très cher à l'usage et cela pollue beaucoup. Les chaufferettes traditionnelles, c’est 400 litres par heure et par hectare de fioul et un rechargement quotidien, au même titre que les bougies, dont la facture s’élève, à raison de 500 unités/ha, à 4 000 € par nuit.
Notre viticulteur a eu une idée brillante qu'il a d'ailleurs brevetée. Il s'agit d'un système de câbles électriques chauffants, en partie amovibles et alimenté par des groupes électrogènes. Ce système a été validé au plan technique et environnemental par le Comité Interprofessionnel du vin de Champagne.
Il faut dire qu'en 2019 les gelées de printemps ont anéanti 1000 ha soit 3 % du vignoble.
Monsieur Philipaux améliore une idée déjà existante, celle consistant à faire courir un câble électrique agrafé au fil porteur et au cordon. L'innovation vient de la mobilité du système. Si les câbles restent à demeure, le système d'alimentation est mobile ce qui évite les risques de vol. Un système d'araignée permet de relier les câbles à l'armoire électrique en bord de parcelle, armoire alimentée par le groupe électrogène.
Le rendement s'en est aussitôt trouvé amélioré, passant de 3 grappes /m² en zone non protégée à 18 grappes /m² en zone protégée, ce qui avoisine le nombre maximum autorisé. Les zones non protégées avoisinant une zone protégée ont également évolué à 9 grappes /m².
La consommation de fioul a terriblement baissé. Il faut compter 120 à 140 € pour 7 heures. L'investissement est de 24.000€/ha pour protéger un hectare de 9500 pieds. Même si cela est onéreux le coût est à rapprocher des chiffres cités plus haut.
Le procédé pourrait bénéficier d’une labellisation Haute valeur environnementale (HVE), le vignoble visant un taux de certification de 100% à l’horizon 2030.
Source : Plein champ/Raphaël Lecocq
Pêche électrique, enfin la fin
Didier Guillaume, ministre de l'Agriculture et de l'Alimentation, a annoncé que la pêche électrique était interdite à partir du 14 août 2019 dans les eaux sous souveraineté française.
Le règlement européen n° 2019-1241 publié au Journal officiel de l’Union européenne le 25 juillet 2019 met fin, à compter du 1er juillet 2021 à la dérogation actuellement en vigueur permettant l’usage du chalut électrique dans les eaux de la mer du Nord.
Ce règlement permet aux Etats membres de décider l’interdiction immédiate de la pêche électrique dans les eaux sous leur souveraineté, jusqu’à 12 miles marins des côtes. Pour la France, Didier Guillaume l’avait annoncé à l’Assemblée nationale, un arrêté du préfet de la Région Normandie en date du 25 juillet rend effective cette interdiction dans les eaux françaises concernées, pour tous les navires, dès le 14 août 2019 et jusqu’à la date de la généralisation de cette interdiction dans l’ensemble des eaux européennes.
Pour les pêcheurs de la côte d'Opale il faudra toutefois attendre "deux à trois ans" avant de dresser un bilan, lorsque les fonds marins seront régénérés.
Nous sommes au début des vendanges mais, déjà, il faut penser aux frimas de l'hiver pour préserver la récolte 2020. Vincent Philipaux récoltant manipulant en Champagne s'est penché sur la question.
Pour préserver les vignes du gel, on utilise le plus souvent des chaufferettes à pétrole. Cela coûte très cher à l'usage et cela pollue beaucoup. Les chaufferettes traditionnelles, c’est 400 litres par heure et par hectare de fioul et un rechargement quotidien, au même titre que les bougies, dont la facture s’élève, à raison de 500 unités/ha, à 4 000 € par nuit.
Notre viticulteur a eu une idée brillante qu'il a d'ailleurs brevetée. Il s'agit d'un système de câbles électriques chauffants, en partie amovibles et alimenté par des groupes électrogènes. Ce système a été validé au plan technique et environnemental par le Comité Interprofessionnel du vin de Champagne.
Il faut dire qu'en 2019 les gelées de printemps ont anéanti 1000 ha soit 3 % du vignoble.
Monsieur Philipaux améliore une idée déjà existante, celle consistant à faire courir un câble électrique agrafé au fil porteur et au cordon. L'innovation vient de la mobilité du système. Si les câbles restent à demeure, le système d'alimentation est mobile ce qui évite les risques de vol. Un système d'araignée permet de relier les câbles à l'armoire électrique en bord de parcelle, armoire alimentée par le groupe électrogène.
Le rendement s'en est aussitôt trouvé amélioré, passant de 3 grappes /m² en zone non protégée à 18 grappes /m² en zone protégée, ce qui avoisine le nombre maximum autorisé. Les zones non protégées avoisinant une zone protégée ont également évolué à 9 grappes /m².
La consommation de fioul a terriblement baissé. Il faut compter 120 à 140 € pour 7 heures. L'investissement est de 24.000€/ha pour protéger un hectare de 9500 pieds. Même si cela est onéreux le coût est à rapprocher des chiffres cités plus haut.
Le procédé pourrait bénéficier d’une labellisation Haute valeur environnementale (HVE), le vignoble visant un taux de certification de 100% à l’horizon 2030.
Source : Plein champ/Raphaël Lecocq
Pêche électrique, enfin la fin
Didier Guillaume, ministre de l'Agriculture et de l'Alimentation, a annoncé que la pêche électrique était interdite à partir du 14 août 2019 dans les eaux sous souveraineté française.
Le règlement européen n° 2019-1241 publié au Journal officiel de l’Union européenne le 25 juillet 2019 met fin, à compter du 1er juillet 2021 à la dérogation actuellement en vigueur permettant l’usage du chalut électrique dans les eaux de la mer du Nord.
Ce règlement permet aux Etats membres de décider l’interdiction immédiate de la pêche électrique dans les eaux sous leur souveraineté, jusqu’à 12 miles marins des côtes. Pour la France, Didier Guillaume l’avait annoncé à l’Assemblée nationale, un arrêté du préfet de la Région Normandie en date du 25 juillet rend effective cette interdiction dans les eaux françaises concernées, pour tous les navires, dès le 14 août 2019 et jusqu’à la date de la généralisation de cette interdiction dans l’ensemble des eaux européennes.
Pour les pêcheurs de la côte d'Opale il faudra toutefois attendre "deux à trois ans" avant de dresser un bilan, lorsque les fonds marins seront régénérés.
Et pourtant cette pêche est interdite en Europe depuis 1998... mais des dérogations ont été utilisées par tous les pays.
Source : L'Hôtellerie Restauration (abonnement) et France 3 Région
Comment faire manger des légumes à vos enfants !
Gamin je n'étais pas fan des tomates. Un jour comme je boudais devant mon assiette, mon père m'a demandé si je préférais le pâté, devant ma mine réjouie et avec des espoirs fous au cœur ce dernier déclara en signant l'assiette.
" Je te baptise pâté" et "vas- y mange" dit -il en me regardant. J'ai ingurgité mes tomates.
La méthode vous semble peut être brutale mais depuis je mange des tomates.
Il existe bien d'autres méthodes pour faire manger des brocolis ou du chou-fleur à vos enfants car les légumes sont indispensables à la croissance des nos têtes blondes, mais aussi aux brunes et aux rousses. Ils ne peuvent pas seulement manger des pâtes, du pain ou de riz.
Il faut alors ruser en mélangeant les légumes à d'autres produits comme par exemple leur fromage préféré. Voici plusieurs options.
- Un purée de carottes ou de courgettes-pommes de terre agrémentée de Carré Frais c'est tout de suite plus intéressant.
- La soupe est un excellent moyen de faire découvrir de nouveaux goûts aux enfants.
- Des dés de fromages dans la purée ou les légumes écrasés.
Une fois la saveur du légume découverte on peut envisager de la faire découvrir en émincé ou en gratin avant de passer à l'étape ultime, le légume seul.
Sources : Histoire personnelle et Qui veut du fromage
Faux steak et vrai malbouffe
Certes l'info n'est pas nouvelle mais il est bon de rappeler les fondamentaux.
En janvier 2017, le magazine 60 millions de consommateurs expliquait dans un article intitulé " des steaks végétaux pas si naturels" que contrairement à une opinion répandue, les steaks et pavés végétaux ne sont ni un moyen de manger plus sain ni de préserver l'environnement.
Stéphane Walrand, Directeur de recherches du laboratoire de nutrition humaine à l’INRA de Clermont-Ferrand, rappelle qu’aucune des protéines végétales de ces produits ne contient les neuf acides aminés essentiels pour l’organisme pour fabriquer du muscle, des enzymes, des anticorps et des hormones.
[…]. Elles ne contiennent quasiment aucun des éléments minéraux clés, comme le fer et le zinc, alors que la viande en est une source importante.
Soyons clairs. Un steak végétal, même riche en protéines, n’aura jamais le même profil nutritionnel que son homologue animal. A noter que l’eau figure en tête de la liste des ingrédients de ces produits et représente près de 30% de leur poids.
Cette enquête, aux propos toujours vrais, lisez les étiquettes, démontre bien que ces produits ne sont pas des aliments minceur, qu'il peuvent tromper les gens en leur faisant miroiter les même avantages que la viande sans devoir en manger. Ces produits qui veulent imiter la viande sont en fait largement pourvu en additifs comme les colorants, les gélifiants, les épaississants, les exhausteurs de goûts….
Sources : 60 millions de consommateurs et culture viande
Source : L'Hôtellerie Restauration (abonnement) et France 3 Région
Comment faire manger des légumes à vos enfants !
Gamin je n'étais pas fan des tomates. Un jour comme je boudais devant mon assiette, mon père m'a demandé si je préférais le pâté, devant ma mine réjouie et avec des espoirs fous au cœur ce dernier déclara en signant l'assiette.
" Je te baptise pâté" et "vas- y mange" dit -il en me regardant. J'ai ingurgité mes tomates.
La méthode vous semble peut être brutale mais depuis je mange des tomates.
Il existe bien d'autres méthodes pour faire manger des brocolis ou du chou-fleur à vos enfants car les légumes sont indispensables à la croissance des nos têtes blondes, mais aussi aux brunes et aux rousses. Ils ne peuvent pas seulement manger des pâtes, du pain ou de riz.
Il faut alors ruser en mélangeant les légumes à d'autres produits comme par exemple leur fromage préféré. Voici plusieurs options.
- Un purée de carottes ou de courgettes-pommes de terre agrémentée de Carré Frais c'est tout de suite plus intéressant.
- La soupe est un excellent moyen de faire découvrir de nouveaux goûts aux enfants.
- Des dés de fromages dans la purée ou les légumes écrasés.
Une fois la saveur du légume découverte on peut envisager de la faire découvrir en émincé ou en gratin avant de passer à l'étape ultime, le légume seul.
Sources : Histoire personnelle et Qui veut du fromage
Faux steak et vrai malbouffe
Certes l'info n'est pas nouvelle mais il est bon de rappeler les fondamentaux.
En janvier 2017, le magazine 60 millions de consommateurs expliquait dans un article intitulé " des steaks végétaux pas si naturels" que contrairement à une opinion répandue, les steaks et pavés végétaux ne sont ni un moyen de manger plus sain ni de préserver l'environnement.
Stéphane Walrand, Directeur de recherches du laboratoire de nutrition humaine à l’INRA de Clermont-Ferrand, rappelle qu’aucune des protéines végétales de ces produits ne contient les neuf acides aminés essentiels pour l’organisme pour fabriquer du muscle, des enzymes, des anticorps et des hormones.
[…]. Elles ne contiennent quasiment aucun des éléments minéraux clés, comme le fer et le zinc, alors que la viande en est une source importante.
Soyons clairs. Un steak végétal, même riche en protéines, n’aura jamais le même profil nutritionnel que son homologue animal. A noter que l’eau figure en tête de la liste des ingrédients de ces produits et représente près de 30% de leur poids.
Cette enquête, aux propos toujours vrais, lisez les étiquettes, démontre bien que ces produits ne sont pas des aliments minceur, qu'il peuvent tromper les gens en leur faisant miroiter les même avantages que la viande sans devoir en manger. Ces produits qui veulent imiter la viande sont en fait largement pourvu en additifs comme les colorants, les gélifiants, les épaississants, les exhausteurs de goûts….
Sources : 60 millions de consommateurs et culture viande
Sur ces quelques mots je vous dis à bientôt.
Gastronomiquement Votre, Lucullus
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