Les Chroniques de Lucullus n°408

Écrit par Lucullus. Publié dans Les chroniques.

plumeAmis gourmands bonjour,

Des nouvelles du site de Lucullus
J'avance, j'avance.
A ce jour plus de 2310 recettes récupérées et remises en forme pour le nouveau site sur les 4050 actuellement dans l'encyclopédie.
Suite à un petit soucis dans la redirection de la DNS (le nom du site) il faut encore taper:
http://cuisine-lucullus.com/jlucullus/
pour accéder à la nouvelle formule.
Cela changera cette semaine et vous pourrez de nouveau taper:
http://cuisine-lucullus.com

Une grande nouveauté par rapport à tout ce que j'ai pu faire précédemment, c'est la possibilité que vous avez maintenant de vous inscrire et de déposer vos propres recettes.
Après une éventuelle remise en forme et une vérification pour éviter les doublons, elles seront publiées sous votre nom.

Où l'on reparle du Bisphénol A
Encore une fois  cette cochonnerie fait reparler d'elle.
Alors, que l'on connait déjà les méfaits de l'exposition à ce produit, de nouvelles études en rajoutent une couche supplémentaire. Je vous invite, également, à relire mes chroniques précédentes où j'en parle de manière récurrente.

L'EFSA, l'autorité européenne de sécurité alimentaire a rendu le 17 janvier, un avis provisoire sur le bisphénol A (BPA).
Cette agence explique avoir pris en compte plus de 450 études.
Ces fonctionnaires européens proposent de diviser par 10 l'exposition journalière admissible, ou DJA, à ce produit.
Cela aura pour effet de passer de 50 microgrammes par jour et par kilo de poids corporel (µg/j/kg) à 5 µg/j/kg.

Le texte définitif sera adopté au printemps et jusqu'à la mi-mars les parties prenantes, organisations non gouvernementales et scientifiques indépendants pourront apporter leurs critiques.
Après toutes les autres études qui ont précédemment parler de ce problème, il me semble que l'EFSA ne prend pas le problème à la légère. Tout semble aller dans le meilleur des monde, mais que nenni mes amis.

Que nenni dis-je, car l'EFSA met de côté, selon le Réseau Environnement Santé (RES), 95% des données scientifiques publiées sur le sujet.
Pire, RES affirme que l'étude de l'EFSA s'appuie sur les deux même études écrites en 2002 et 2008 par une scientifique travaillant dans un laboratoire dépendant de l'industrie chimique.
Ces études ont fait l’objet de critiques répétées publiées dans la presse scientifique mettant en évidence le caractère frauduleux de leur conception.

RES met un focus particulier sur le fait que l'étude centrale prise en compte par l'Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail (Anses) a été écartée par les experts de l'EFSA.

Et pour cause, l'Anses préconise des doses journalières pratiquement 2 000 fois inférieures à celle provisoirement proposées par l'EFSA. L'agence française (Anses) a annoncé le 17 janvier, qu'elle transmettrait avant le 13 mars ses commentaires à l'EFSA.

Affaire à suivre de près.

Les inondations récurrentes dans l'ouest français
On ne peut pas encore faire un bilan écologique et économique définitif de ces intempéries mais il y a fort à parier qu'il va être sévère.
Mon propos n'est pas de trouver des coupables, si responsables il y a, de certaines imprévoyances en termes de réactivité ou d'anticipation.
Non, mon propos a pour but se sensibiliser les lecteurs aux dégâts que subissent les agriculteurs et les éleveurs de ces régions qui voient leurs revenus et donc leur vie partir avec l'eau qui les envahit.
Ce sont des champs par centaines qui ne pourront voir leur plans pousser correctement et même pas du tout.
Ce sont de très nombreux éleveurs qui ont vu pour partie, la nourriture de leurs bétails détruit.
Je reviendrai plus avant sur ce sujet lors des bilans.

La téosinte et le maïs
Non la téosinte n'est pas une nouvelle variété ogm du maïs mais l'ancêtre sauvage du maïs.
Nicolas Constans dans le journal Le Monde nous livre un papier fort intéressant sur l'histoire de ces légumes que nous consommons et notamment du maïs, domestiqué  il y aurait 9000 ans par nos ancêtres au Mexique.
C'est un long travail qu'à fait l'homme pour adapter la téosinte à son besoin et ainsi obtenir le maïs qu'on découvert les européens lors qu'ils sont partis outre-atlantique.

L'article parle d'une équipe de chercheurs anglo-américains soucieux de connaître l'aspect de la  téosinte primitive.
Ils ont donc, sur la base d'une atmosphère chargée de - 40% de Co², récréé, en serre, les conditions atmosphériques qui prévalaient dans l'ouest du Mexique il y a 11000 ans.
Alors qu'aujourd'hui la téosinte est un petite plante , il apparaît qu'il y a 11000 ans elle ressemblait très fortement à notre maïs actuel.

A savoir si c'est directement l'homme qui a fait évoluer la téosinte ou plus particulièrement les conditions climatiques qui ont évolué depuis 11000 ans je vous en laisse seul juge.

Le carnaval de Nice
Pourquoi donc parlerais-je ici du carnaval de Nice?
Certes c'est un moment festif et cela ne gâche rien mais surtout c'est parce que cette année Nice et à l'honneur la gastronomie. Et cela il fallait le dire.

Ce 130ème carnaval voit les grands chefs Niçois proposer un repas pris dans la grande roue de la place Masséna. Certes cela coûte 90€ mais comme le mentionne l'article de Nice Matin, le vin et le champagne sont compris.
J'espère que ma copine Éliane a pu s'inscrire.

La cuisine Nissarde est donc à l'honneur qu'on se le dise.
Mais qu'est ce donc que la cuisine Nissarde. C'est une marque, un label qui a été déposée en 1998 et remis à l'honneur en vue du carnaval, afin de préserver et de promouvoir la cuisine niçoise.

Sur ces quelques mots je vous souhaite une excellente semaine.
Gastronomiquement Votre, Lucullus

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