Les Chroniques de Lucullus n°677
Amis gourmands bonjour,
Musée de la lentille verte du Puy
Cela fait trente ans que la capitale de la lentille verte en France attendait ce moment. Prévue en mars 2026, cet espace sera situé en plein cœur de la ville vellave sur le boulevard du Breuil.
C'est l'association du musée de la lentille verte du Puy qui est à la manœuvre aidée en cela par la Région qui apporte un soutien financier non négligeable, 1,6 millions d'euros sur les 2,4 millions prévus au budget. Le département investit 200.000 € et l'association a fait un emprunt à hauteur de 500.000 €. L'entreprise phare du secteur, la société Barrot, s'est engagée à hauteur de 50.000 €/an à partir de l'ouverture.
Sur 200 m², le musée proposera une partie historique intitulée "de la Mésopotamie au Velay", une salle pédagogique et une salle ludique avec bruits et odeurs. Une boutique complétera l'offre. Selon ses organisateurs le projet est destiné à être rentable.
Tarifs : 11 € pour les adultes et 9 € pour les enfants.
Source : La commère 43
Les troupeaux renaissent dans les alpages
Pendant l'épidémie de dermatose nodulaire contagieuse (DNC) 2.700 animaux ont été abattus en France dont 1.700 dans les départements de Haute-Savoie et de l'Ain. J'avais d'ailleurs écrit une rubrique à ce sujet dans la Chronique de Lucullus n°674 du 6 octobre dernier.
Nicolas Prudhomme, éleveur laitier à Saint-Ferréol, en Haute-Savoie mais également président de la FDSEA du canton de Faverges a perdu 68 vaches de son cheptel. Il témoigne: "C'était une période très difficile, avec des moments durs à vivre". Aujourd'hui son troupeau s'agrandit de Montbelliardes. Elles ont pour nom Tomate, Rome, Sexy et Oasis.
L’œil de l'éleveur se fait critique, avisé. Montrant Oasis il déclare : "elle est puissante, a un bon bassin, de bons aplombs, une mamelle encore fonctionnelle après cinq veaux". Il faut dire que l'élevage ce n'est pas seulement posséder des bêtes. C'est aussi le tri génétique du cheptel basé sur la morphologie des animaux, leur facilité de vêlage et leur possibilité de production de lait. L'éleveur compare même son cheptel à une équipe de foot avec ses stars, ses championnes. Une vache coûte entre 2.400 et 2.500 € à l'achat.
Nicolas Prudhomme est reconnaissant envers Thierry Dumoulin, l'éleveur qui a accepté de lui vendre Oasis. "On ne veut pas la charité. Mais faire l'effort de nous vendre un animal comme ça, c'est phénoménal".
Le vendeur est bien conscient des enjeux : "Autant faire plaisir à des éleveurs qui ont quand même eu le mérite de se sacrifier pour les autres. Si les confrères n'avaient pas abattu leurs troupeaux, peut-être qu'on n'aurait pas été touché pareil".
Il a agi par esprit de solidarité. Lui même a été touché par la brucellose dans les années 1990 et avait perdu ses bêtes. Les nouvelles venues arrivent doucement sur plusieurs semaines par petits lots, 3 puis 8 puis encore 3 …. Nicolas Prudhomme qui produit du lait pour fabriquer du reblochon va pouvoir rebondir et faire revivre son exploitation.
La DNC, provoquée par des insectes piqueurs, avait entraîné l'abattage de troupeaux entiers et cela à la demande des autorités. Cette mesure avait été vivement contestée par les éleveurs et par les syndicats agricoles. Heureusement une campagne massive de vaccination avait pu stopper l'épidémie et sauver les troupeaux. Dans la région du Mont-Blanc la perte portait sur 500 à 600 vaches qui ont été remplacées pour les 2/3 selon Cédric Laboret, président de la Chambre d'agriculture Savoie Mont Blanc. Mais selon lui, il faudra environ 5 ans pour que les exploitations soient au niveau d'avant crise.
Source : Webagri via Terre-net Média
Biosécurité et élevage en plein air, la question se pose
C'est une vaste expérimentation qui a été entreprise par le Réseau de l’agriculture paysanne (FADEAR) et sous l’égide d’un comité de pilotage embrassant toutes les parties prenantes (Anses, DGAL, GDS France, IFIP, ITAB, ITAVI, SNGTV), en plus des deux syndicats précités.
Cela concerne 92 élevages de volailles et 52 élevages porcins répartis dans 25 départements. L'idée est de créer des traitements différenciés selon le type d'élevage car n'en doutons pas, nous croulons sous les normes et règlements bien souvent pas adaptés.
Le Ministère de l'agriculture a lancé une expérimentation. Je site :"visant à objectiver les risques sanitaires dans les élevages plein air afin d’adapter, le cas échéant, un corpus réglementaire confinant à une production de plein air claustré". Cette action venant en réponse à la colère des paysans portée par la Confédération Paysanne et le Mouvement de défense des exploitants familiaux (Modef) relative aux décrets pris dans le cadre de la lutte contre l’Influenza hautement pathogène (IAHP) ou grippe aviaire.
L'étude était très encadrée dans ses pratiques et ses grilles d'évaluation afin d'obtenir des données fiables.
Cela fait trente ans que la capitale de la lentille verte en France attendait ce moment. Prévue en mars 2026, cet espace sera situé en plein cœur de la ville vellave sur le boulevard du Breuil.
C'est l'association du musée de la lentille verte du Puy qui est à la manœuvre aidée en cela par la Région qui apporte un soutien financier non négligeable, 1,6 millions d'euros sur les 2,4 millions prévus au budget. Le département investit 200.000 € et l'association a fait un emprunt à hauteur de 500.000 €. L'entreprise phare du secteur, la société Barrot, s'est engagée à hauteur de 50.000 €/an à partir de l'ouverture.
Sur 200 m², le musée proposera une partie historique intitulée "de la Mésopotamie au Velay", une salle pédagogique et une salle ludique avec bruits et odeurs. Une boutique complétera l'offre. Selon ses organisateurs le projet est destiné à être rentable.
Tarifs : 11 € pour les adultes et 9 € pour les enfants.
Source : La commère 43
Les troupeaux renaissent dans les alpages
Pendant l'épidémie de dermatose nodulaire contagieuse (DNC) 2.700 animaux ont été abattus en France dont 1.700 dans les départements de Haute-Savoie et de l'Ain. J'avais d'ailleurs écrit une rubrique à ce sujet dans la Chronique de Lucullus n°674 du 6 octobre dernier.
Nicolas Prudhomme, éleveur laitier à Saint-Ferréol, en Haute-Savoie mais également président de la FDSEA du canton de Faverges a perdu 68 vaches de son cheptel. Il témoigne: "C'était une période très difficile, avec des moments durs à vivre". Aujourd'hui son troupeau s'agrandit de Montbelliardes. Elles ont pour nom Tomate, Rome, Sexy et Oasis.
L’œil de l'éleveur se fait critique, avisé. Montrant Oasis il déclare : "elle est puissante, a un bon bassin, de bons aplombs, une mamelle encore fonctionnelle après cinq veaux". Il faut dire que l'élevage ce n'est pas seulement posséder des bêtes. C'est aussi le tri génétique du cheptel basé sur la morphologie des animaux, leur facilité de vêlage et leur possibilité de production de lait. L'éleveur compare même son cheptel à une équipe de foot avec ses stars, ses championnes. Une vache coûte entre 2.400 et 2.500 € à l'achat.
Nicolas Prudhomme est reconnaissant envers Thierry Dumoulin, l'éleveur qui a accepté de lui vendre Oasis. "On ne veut pas la charité. Mais faire l'effort de nous vendre un animal comme ça, c'est phénoménal".
Le vendeur est bien conscient des enjeux : "Autant faire plaisir à des éleveurs qui ont quand même eu le mérite de se sacrifier pour les autres. Si les confrères n'avaient pas abattu leurs troupeaux, peut-être qu'on n'aurait pas été touché pareil".
Il a agi par esprit de solidarité. Lui même a été touché par la brucellose dans les années 1990 et avait perdu ses bêtes. Les nouvelles venues arrivent doucement sur plusieurs semaines par petits lots, 3 puis 8 puis encore 3 …. Nicolas Prudhomme qui produit du lait pour fabriquer du reblochon va pouvoir rebondir et faire revivre son exploitation.
La DNC, provoquée par des insectes piqueurs, avait entraîné l'abattage de troupeaux entiers et cela à la demande des autorités. Cette mesure avait été vivement contestée par les éleveurs et par les syndicats agricoles. Heureusement une campagne massive de vaccination avait pu stopper l'épidémie et sauver les troupeaux. Dans la région du Mont-Blanc la perte portait sur 500 à 600 vaches qui ont été remplacées pour les 2/3 selon Cédric Laboret, président de la Chambre d'agriculture Savoie Mont Blanc. Mais selon lui, il faudra environ 5 ans pour que les exploitations soient au niveau d'avant crise.
Source : Webagri via Terre-net Média
Biosécurité et élevage en plein air, la question se pose
C'est une vaste expérimentation qui a été entreprise par le Réseau de l’agriculture paysanne (FADEAR) et sous l’égide d’un comité de pilotage embrassant toutes les parties prenantes (Anses, DGAL, GDS France, IFIP, ITAB, ITAVI, SNGTV), en plus des deux syndicats précités.
Cela concerne 92 élevages de volailles et 52 élevages porcins répartis dans 25 départements. L'idée est de créer des traitements différenciés selon le type d'élevage car n'en doutons pas, nous croulons sous les normes et règlements bien souvent pas adaptés.
Le Ministère de l'agriculture a lancé une expérimentation. Je site :"visant à objectiver les risques sanitaires dans les élevages plein air afin d’adapter, le cas échéant, un corpus réglementaire confinant à une production de plein air claustré". Cette action venant en réponse à la colère des paysans portée par la Confédération Paysanne et le Mouvement de défense des exploitants familiaux (Modef) relative aux décrets pris dans le cadre de la lutte contre l’Influenza hautement pathogène (IAHP) ou grippe aviaire.
L'étude était très encadrée dans ses pratiques et ses grilles d'évaluation afin d'obtenir des données fiables.
Volailles :
95 % des fermes ont affiché un degré de maîtrise satisfaisant ou élevé. Il a été tenu compte des risques liés à l'environnement naturel et des risques sanitaires qui en découlent.
• via la faune sauvage (32% et 26% pour l’avifaune plus spécifiquement) ;
• via l’entrée d’animaux d’un jour (56%) ;
• via la proximité d’une zone de forte activité avicole (élevages et axes routiers) (18%) ;
• via les intervenants extérieurs (18%).
Il en résulte que les efforts doivent porter sur les risques d’introduction via les insectes, les rongeurs, l’aliment, la litière et les effluents.
Porcs :
Les pourcentages précis ne sont pas encore disponibles. L’étude révèle que la "grande majorité des fermes a obtenu un degré de maîtrise satisfaisant ou élevé". Pour autant, un grand nombre de fermes présentaient : je cite, "un risque élevé d’introduction de dangers sanitaires via les ressources utilisées en zone d’élevage (eau, aliment, litière) et les intervenants professionnels externes entrant dans la zone d’élevage".
L'amélioration viendra de la maîtrise des risques liés à la circulation des porcs dans et hors la zone d'élevage.
Evaluation des pratiques alternatives de prévention :
L'étude n'a pas été aussi riche d'enseignement du fait que nombre de ces pratiques étaient difficilement évaluables et/ou généralisables.
Je cite :
"Pour la plupart des protocoles mis en œuvre, les résultats ne permettent pas de formuler directement des conclusions sur l’efficacité des pratiques étudiées ni des préconisations d’évolutions réglementaires, mais plutôt des pistes d’actions pour la poursuite de travaux de recherche sur le terrain".
Je vous incite à lire l'article cité en référence avec tous les détails, n'ayant pas voulu faire de copier-coller.
Il est notamment stipulé que des travaux similaires seraient souhaitables dans les autres pays de l'UE car le principal obstacle réglementaire est issu de la réglementation européenne.
Source : Plein Champ
Jaunisse de la betterave
L’Institut national de recherche pour l'agriculture, l'alimentation et l'environnement (INRAE) a rendu son rapport sur les alternatives liées à l'interdiction des néonicotinoïdes et notamment de l'acétamipride. Cela concerne 6 filières agricoles : betterave, pommes, cerises, noisettes, navets et figues.
Selon l'institut il est nécessaire de garder deux insecticides afin de lutter contre le puceron vecteur de jaunisse. Lors d'un point presse, Philippe Mauguin, PDG d’Inrae, a expliqué que cette étude a permis de dresser "un inventaire complet des alternatives et recommandations contre les insectes ravageurs et d’éclairer les situations d’impasses avérées".
La filière demande le rétablissement de l'usage de l'acétamipride comme partout en Europe.
l'Inrae dit qu'il existe d'autres moyens comme la prophylaxie. La jaunisse n'est pas dommageable chaque année ni sur l'ensemble des cultures comme l'explique Christian Lannou, coordinateur du rapport et chercheur à l'Inrae, spécialiste de la santé des cultures.
Faisons un état des lieux :
La lutte par insecticide repose sur deux produits : Teppeki (flonicamide) et Movento (spirotetramate).
Le produit de Movento vient d'être interdit, "en raison d’une absence de demande d’autorisation de renouvellement au niveau européen de la firme", selon le rapport. Toutefois le directeur de l'Inrae explique :" qu'il n'est pas envisageable d'assurer une protection viable avec le seul Teppeki. Il souhaite la prolongation de l'usage du spirotetramate de Movento.
Christian Lannou précise : " En traitement foliaire sur betterave, l’acétamipride est un peu moins efficace que Movento selon des données relevées dans des pays où l’acétamipride est utilisé".
L'Inrae demande une dérogarion pour l'usage de Movento
Il existe d'autres molécules comme l'Axalion de BASF mais cette dernière n'a pas encore reçu l’agrément des autorités européennes. Concernant le Closer et le Transform, le conseil d’État vient de trancher et maintient l'interdiction.
En l'état, les traitements prophylactiques ne sont pas encore prêts et demandent encore un développement de l'ordre de 5 ans. Dans la lutte contre l'infection Philippe Mauguin met en avant la destruction et l'enfouissement des détritus issus de la récolte car ils constituent des réservoir à virus. Dans les zones où cela a été testé, les résultats sont probants.
Autre point à mettre en avant dans la protection de cultivateur, l'assurance. En l'état ce type d'assurance existe pour les risques climatiques mais pas pour les bioagresseurs.
Pour finir avec le sujet notons, je cite :
"Le rapport a listé les moyens de lutte et les impasses contre certains ravageurs dans les autres filières fruits et légumes, dont la noisette où les impasses techniques sont les plus compromettantes pour la rentabilité de la production".
Source : Réussir-Culture
Sur ces quelques mots je vous dis à bientôt
Gastronomiquement Votre, Lucullus
95 % des fermes ont affiché un degré de maîtrise satisfaisant ou élevé. Il a été tenu compte des risques liés à l'environnement naturel et des risques sanitaires qui en découlent.
• via la faune sauvage (32% et 26% pour l’avifaune plus spécifiquement) ;
• via l’entrée d’animaux d’un jour (56%) ;
• via la proximité d’une zone de forte activité avicole (élevages et axes routiers) (18%) ;
• via les intervenants extérieurs (18%).
Il en résulte que les efforts doivent porter sur les risques d’introduction via les insectes, les rongeurs, l’aliment, la litière et les effluents.
Porcs :
Les pourcentages précis ne sont pas encore disponibles. L’étude révèle que la "grande majorité des fermes a obtenu un degré de maîtrise satisfaisant ou élevé". Pour autant, un grand nombre de fermes présentaient : je cite, "un risque élevé d’introduction de dangers sanitaires via les ressources utilisées en zone d’élevage (eau, aliment, litière) et les intervenants professionnels externes entrant dans la zone d’élevage".
L'amélioration viendra de la maîtrise des risques liés à la circulation des porcs dans et hors la zone d'élevage.
Evaluation des pratiques alternatives de prévention :
L'étude n'a pas été aussi riche d'enseignement du fait que nombre de ces pratiques étaient difficilement évaluables et/ou généralisables.
Je cite :
"Pour la plupart des protocoles mis en œuvre, les résultats ne permettent pas de formuler directement des conclusions sur l’efficacité des pratiques étudiées ni des préconisations d’évolutions réglementaires, mais plutôt des pistes d’actions pour la poursuite de travaux de recherche sur le terrain".
Je vous incite à lire l'article cité en référence avec tous les détails, n'ayant pas voulu faire de copier-coller.
Il est notamment stipulé que des travaux similaires seraient souhaitables dans les autres pays de l'UE car le principal obstacle réglementaire est issu de la réglementation européenne.
Source : Plein Champ
Jaunisse de la betterave
L’Institut national de recherche pour l'agriculture, l'alimentation et l'environnement (INRAE) a rendu son rapport sur les alternatives liées à l'interdiction des néonicotinoïdes et notamment de l'acétamipride. Cela concerne 6 filières agricoles : betterave, pommes, cerises, noisettes, navets et figues.
Selon l'institut il est nécessaire de garder deux insecticides afin de lutter contre le puceron vecteur de jaunisse. Lors d'un point presse, Philippe Mauguin, PDG d’Inrae, a expliqué que cette étude a permis de dresser "un inventaire complet des alternatives et recommandations contre les insectes ravageurs et d’éclairer les situations d’impasses avérées".
La filière demande le rétablissement de l'usage de l'acétamipride comme partout en Europe.
l'Inrae dit qu'il existe d'autres moyens comme la prophylaxie. La jaunisse n'est pas dommageable chaque année ni sur l'ensemble des cultures comme l'explique Christian Lannou, coordinateur du rapport et chercheur à l'Inrae, spécialiste de la santé des cultures.
Faisons un état des lieux :
La lutte par insecticide repose sur deux produits : Teppeki (flonicamide) et Movento (spirotetramate).
Le produit de Movento vient d'être interdit, "en raison d’une absence de demande d’autorisation de renouvellement au niveau européen de la firme", selon le rapport. Toutefois le directeur de l'Inrae explique :" qu'il n'est pas envisageable d'assurer une protection viable avec le seul Teppeki. Il souhaite la prolongation de l'usage du spirotetramate de Movento.
Christian Lannou précise : " En traitement foliaire sur betterave, l’acétamipride est un peu moins efficace que Movento selon des données relevées dans des pays où l’acétamipride est utilisé".
L'Inrae demande une dérogarion pour l'usage de Movento
Il existe d'autres molécules comme l'Axalion de BASF mais cette dernière n'a pas encore reçu l’agrément des autorités européennes. Concernant le Closer et le Transform, le conseil d’État vient de trancher et maintient l'interdiction.
En l'état, les traitements prophylactiques ne sont pas encore prêts et demandent encore un développement de l'ordre de 5 ans. Dans la lutte contre l'infection Philippe Mauguin met en avant la destruction et l'enfouissement des détritus issus de la récolte car ils constituent des réservoir à virus. Dans les zones où cela a été testé, les résultats sont probants.
Autre point à mettre en avant dans la protection de cultivateur, l'assurance. En l'état ce type d'assurance existe pour les risques climatiques mais pas pour les bioagresseurs.
Pour finir avec le sujet notons, je cite :
"Le rapport a listé les moyens de lutte et les impasses contre certains ravageurs dans les autres filières fruits et légumes, dont la noisette où les impasses techniques sont les plus compromettantes pour la rentabilité de la production".
Source : Réussir-Culture
Sur ces quelques mots je vous dis à bientôt
Gastronomiquement Votre, Lucullus
Commentaires
- Aucun commentaire trouvé


Ajouter vos commentaires
Merci de vous identifier pour pouvoir poster un commentaire
Poster un commentaire en tant qu'invité