ChantAirelle (5e)

17, rue Laplace
75005 Paris.

Tel 01 46 33 18 59.
Site : www.chantairelle.com
Facebook : ChantAirelle.

Horaire d'ouverture :
Tous les jours

Période de fermeture ;
Samedi midi, dimanche et lundi soir.

Notre passage : mai 2014

A deux pas du panthéon, en plein quartier estudiantin historique se cache une petit espace de dépaysement bien sympathique.
Un indice sur la façade du restaurant permet d'en connaître l'esprit. Ce sont les panneaux du guide du routard où l'établissement figure depuis 18 ans.
 
La porte poussée, le patron vous accueille d'un large sourire et vous conduit à table avec un mot gentil. Une fois assis, on découvre l'environnement. La salle n'est pas très grande mais la maison joue sur le plaisir et non la quantité ; aussi les tables ne sont pas trop proches les unes des autres et c'est tant mieux car j'ai horreur de manger dans l'assiette du voisin. Il y a certes de grandes tablées mais aussi des petits coins pour amoureux. Une petite terrasse ombragée complète plaisamment l'ensemble. Malheureusement lors de notre passage il pleuvait sur la capitale et malgré une température douce nous avons du renoncer au plaisir d'y prendre notre repas.
 
Allez à ChantAirelle c'est retourner à la source, en Velay et Livradois.
Pour qui connaît la Haute Loire, le Velay on se retrouve tout de suite en pays de connaissance.

La carte est à l'avenant. Charcuterie d'Yssingeaux et lentille AOC de chez Sabarot.
Au mur des noms évocateurs comme Chambon sur Lignon, Retournac, Brioude, Le Puy, Yssingeaux.
D'ailleurs cela nous a valu, avec le patron, une bonne discussion sur le Lignon et ses truites fameuses. Jeune, il allait les pécher lui même.

Côté plat que du bonheur. Jugez vous même
Œufs pochés à la fourme d'Ambert AOP, fondant sur leur tartine de pays de campagne
Chou farci "Yissingeaux" en mille feuille prêt à contenter Gargantua
Verrine du Velay et son mélange de douceur et de croquant (miel et noisette)

Vins :
Blanc deViognier 2012 Alain Jaume (Vallée du Rhône)
Saint Pourçain Calnite de la maison Laurent Saulcet (Auvergne)
( la carte des vins est avenantes et à des prix raisonnables)
 
Les autres convives de ma table avaient la belle ardoise de salaison de Haute Loire, pantagruélique ou la salade de lentilles de vertes du Puy AOP et des copeaux (gros) de jambon de Haute Loire venant de la maison Manet à Yssingeaux.
En plat ce fut le cochon de lait rôti et des big Burger Auvergnat. Sur ce dernier point j'ai crains un moment à un laisser aller de la cuisine et bien pas du tout. Viande de Salers cuite à la demande, cantal, ventrèche et salade de rate en accompagnement. Juste parfait.
 
Les prix sont parisiens, c'est à dire ceux des grandes villes, mais point trop élevés pour autant.
C'est donc un excellent rapport qualité prix quand on voit ce qui est servi et surtout comment cela est servi. J'ai beaucoup apprécié la gentillesse et la disponibilité du personnel.
 
Un gros bonus qui montre bien l'esprit qui anime la maison Bethe.
Me déplaçant dans l'établissement je me suis retrouvé face à une porte marquée "Cave à Saucisson". J'ai souris sur le moment mais je suis allé ensuite sur le site du restaurant et là, j'ai vu les saucissons accrochés en train de sécher. Voilà bien une preuve de la qualité de ce qui se retrouve dans l'assiette.
Pour l'exemple lorsque je rentre de Haute Loire moi même je pratique de même après avoir fait le plein de saucissons.

Testé et validé par la Confrérie des Amis de Lucullus (Jack Lucullus)